"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." Ciceron

Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre « Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui » de Frederika van Ingen

 
 
Ce livre raconte ces chemins de vie empruntés par ceux qui sont sortis des sentiers balisés, et qui ont découvert d’autres façons d’être, de se relier.  Les passeurs de ce livre imaginent les façons dont d’autres regards peuvent redonner du sens, de la profondeur aux nôtres, et rouvrir la finitude dans laquelle s’enferme souvent notre modernité.

Renouer avec le Sauvage avec Kim Pasche

« L’homme capable d’établir une relation avec les arbres, les rivières, l’air qu’il respire l’eau qu’il boit, est un homme libre. » Gentil Cruz 
Nous sommes devenus des orphelins du sauvage. On se croit au-dessus des lois du vivant.  Kim a voulu redevenir trappeur et résident canadien. Il possède une concession de 4500 km² où il a une maison sans électricité, ni eau courante, éclairée au pétrole. Il cultive ses légumes, il chasse et il pêche. Il passe son temps à observer pour réapprendre.
Kim est un passeur qui partage les techniques ancestrales pour ouvrir une porte à la réappropriation de nos origines, à une réconciliation avec le Sauvage. Il donne des stages de survie.  « Ce qui me frappe, dans notre société, même les gens qui sont exclus du système, qui ont faim et qui n’ont plus de toit restent dans le système en devenant SDF plutôt que de profiter de l’abondance de la nature. C’est comme si dans notre esprit, seul le système existe. »  L’autonomie réelle de l’homme ne dépend pas de la technique et des objets mais bien plus de sa capacité à lire son environnement naturel et instaurer un lien durable avec lui. « Si on lâche dans la nature des paramilitaires formés à la survie et un groupe d’indiens un peu bedonnants, au bout de six mois, les Indiens vivront tranquilles et les paramilitaires seront tous morts ! »
Les peuples racines ont une profonde confiance dans la vie, que nous avons remplacée par la peur et le besoin de contrôle.  Réapprendre simplement à faire un feu sans allumettes nous permet de retrouver le sentiment d’autonomie qui nous manque.

Et si on parlait d’amour avec Xavier Peron

« Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ». Antoine de Saint-Exupéry
À l’âge de six ans, Xavier Péron fait l’expérience d’une mort imminente.  Il part à l’âge de 26 ans à Nairobi et se rend à une réunion pour aider les Maasaï à sauver leurs terres. Le maasaï Kenny l’accueille… et c’est un bouleversement.  Kenny était dans le rêve de Xavier lors de son EMI.  Xavier et Kenny vont rester tels 2 jumeaux.  Ca tombe bien : les Massaï vont toujours par paire : « Cela nourrit notre intériorité effet que nous nous sentons si fort. Cela nous apporte la joie, le bonheur et l’humilité ».  L’autre est un prolongement de soi.  Une façon d’apprendre à équilibrer les deux parties de soi-même, d’apprivoiser sa part d’ombre.
Chez les Maasaï, une difficulté est vue comme une épreuve qui participe à la découverte de sa mission de vie.  Pas question de se plaindre.  La joie est un état d’être.  Lorsque Xavier demande à Kenny comment il fait pour ne pas être catastrophé par la corruption qui règne au Kenya et qui fait du pays Maasaï, un pays exsangue et dévasté écologiquement.  Kenny répond : « Ne vous demandez pas ce que vous pouvez faire pour nous sauver mais plutôt ce que vous pouvez faire pour vous sauver. En Occident, vous chercher à l’extérieur, là où nous savons que tout est à l’intérieur. À l’extérieur vous avez tout. Nous souffrons réellement. Mais nous nous sommes heureux. Car nous avons la joie. Et la vie, c’est la joie, pas la possession. » Pour les Maasaï, la vraie source de tout, c’est l’Amour. Une source toujours disponible, il faut juste la cultiver. La recette semble accessible à un enfant de maternelle : « C’est l’intention qui motive nos actions et l’amour, on récolte de l’amour et de la joie. Si c’est le profit personnel, au détriment de l’autre, on récolte du mal-être et des complications sans fin. » Le plus important, c’est se reconnecter à l’énergie divine au lieu de se connecter à quelqu’un d’autre pour le vampiriser.
Xavier Péron anime des ateliers, « Les cercles massaï du bonheur ».

  1. Ranger l’intérieur de sa maison ou rechercher le bon ordre intérieur
  2. La joie, une énergie à cultiver
  3. Vivre les difficultés comme un don
  4. Planter au centre de son jardin intérieur ou trouver son centre

 

S’ouvrir à un nouveau langage avec François Demange

François Demange a eu un parcours très tortueux.  Des jeunes années passées à errer… mais avec un fil conducteur : la quête spirituelle.  Après avoir frôlé la mort de justesse, il décide de Vivre ! Il veut connaître la plante dont on dit qu’elle favorise la transformation personnelle et la rencontre avec les esprits : l’Ayahuasca.  François vit une expérience extraordinaire et il comprend parfaitement que les plantes possèdent un langage énergétique.   « Dans la diète, ton corps et le jardin. Ici ainsi, on acquis l’énergie de la plante, on la digère, et on se l’approprie. Il y a une force qui s’inscrit dans le corps et qu’après, on porte en soi. On devient en quelque sorte la plante. »
Cette connaissance et ce concept fondamental d’interconnexion au Tout sont très vivants encore dans les peuples indigènes. « On a perdu ce langage fondamental énergétique de la terre, cette ouverture. On est devenu très carré. Or il y a beaucoup plus de profondeur que ça dans la nature. »  François a complété son approche des traditions par la méditation. Pour lui, le lien, c’est l’évolution de la conscience humaine. Avec Thomas Schneider, un philosophe autrichien, François organise des retraites où ils utilisent des techniques de transe chamanique ancienne pour les aider les gens à se connecter au-delà de ce qu’ils connaissent.  En Occident, le modèle est à bout de souffle car il ne tient pas compte du fait que tout est interconnecté. On arrive à la fin de cette ère et on s’ouvre à une ère du collectif.

Réveiller l’intelligence des sens avec Corine Sombrun

Corine est une personne tout ce qu’il y a plus de rationnel. Pourtant elle va devenir chamane malgré elle. Elle part pour la Mongolie en tant que journaliste de la BBC world pour interviewer une célèbre femme chamane, Enkhetuya.  Lors de l’interview, Corine réagit étrangement dès le premier coup du tambour. Elle rentre en transe malgré elle… Enkhetuya donne son verdict : Corine est chamane et les esprits l’on désignée pour être son guide. « Le langage des esprits pour faire savoir à tout un chacun qu’il a dysharmonie, c’est l’intuition.  Si tu ne l’écoutes pas, ça veut dire que tu ne les respectes pas, donc ils t’envoient des problèmes. » Corine commence sa « formation » sans parler un mot de mongol.  Elle réapprend une connaissance universelle accessible par les sens que les chamanes ont observés depuis 7000 à 8000 ans.   « Tout ce qui nous entoure porte une information.  Ces informations, le cerveau, dans un état modifié de conscience, à la capacité de les capter. »
Dans les cultures traditionnelles, il y a une remise en question de soi-même.  Nous sommes plus grands que nous, plus grands que ce « Je » enfermé dans le filtre de l’ego, lui-même hypertrophié par le culte occidental de l’intelligence spéculative au détriment de l’intelligence perceptive.   Il faut redonner cette conscience aux gens que l’on est capables de savoir ce qui est bon pour nous, et que nous sommes bien le ou la seul à le pouvoir.
Les chamanes nous supplient d’écouter ce qu’ils ont à nous dire maintenant car la forêt, dans le futur, c’est tout ce qui nous restera pour survivre.  Il suffit de se balader dans la forêt pour sentir que le « Je «  est beaucoup moins important.  Dans nos villes, dans notre monde agité, nous avons dû construire des lieux de paix dans lesquels on a enfermé le sacré.  On a fermé nos sens et développé un sentiment d’appartenance à telle ou telle religion, ce qui nous a divisés au lieu de nous relier.

Explorer l’invisible avec Maud Séjournant

Pour peu que l’on soit à l’écoute, tout ce qui nous entoure devient langage.  Notamment sous forme de signes, que Jung a appelé des « synchronicités », autrement dit des coïncidences.  Pour Maud, la boussole pour trouver son chemin dans un monde de signes, c’est la roue de la médecine.  La roue de la médecine est un outil de la culture chamanique pour explorer le nagual (l’invisible) et créer un pont avec le tonal (notre réalité).  « L’idée est de retrouver son centre, sa connexion avec le ciel et la terre et d’être cet outil de connexion entre les deux.  C’est l’harmonie entre les directions qui crée l’équilibre. »

Soigner la terre avec Charles Hervé-Gruyer

Charles pilote avec son épouse Perrine la ferme du Bec Hellouin depuis 2006. Elle est devenue un modèle de réussite en agriculture pérenne dans le monde entier grâce à leur découverte de la permaculture.  Leur but est de trouver l’attitude juste qui permette à chacun d’être dans un mouvement de guérison de soi, de la Terre, et de ses communautés.  Pour changer le monde et réussir sa transition, il faut changer sa façon d’être au monde.  Et cela passe par l’intérieur.  Les peuples premiers nous montrent tous cette voie…  Cultiver la beauté au quotidien et prendre le temps reflètent la qualité de notre relation avec le monde.
« La modernité nous emporte sans nous demander notre avis, et personne ne sait vraiment où nous allons. Pourtant, ce monde si puissant engendre des contre-courants : si j’apprends à les identifier, je n’aurai plus à lutter, à m’épuiser dans un combat perdu d’avance. En me positionnant à ma juste place, je deviendrais capable de tracer ma route selon mon cœur et mes rêves. »

Vivre dans la beauté avec Lorenza Garcia

« Regardez nos villes, laissez-vous imprégner de leur dureté émotionnelle et pensez à ce que serait le ciel, si nous avions le pouvoir de modeler la forme des nuages » François Terrasson 
Lorenza Garcia est partie vivre en Arizona auprès des hommes-médecine dans une réserve indienne. Les Navajos ont un regard qui change tout par rapport au regard porté sur le mal-être chez nous : la personne qui ne se sent pas bien n’est pas fautive, ce n’est pas elle qui a un problème. C’est toute la communauté qui doit se remettre en ordre pour l’intégrer. La personne n’a pas besoin de faire un effort ou de se forcer pour s’aligner sur les règles de la communauté, c’est la communauté qui va se transformer pour établir l’harmonie dans son ensemble par une cérémonie.
Des chants recréent  une harmonie intérieure.  Ils remettent celui qui les chante au diapason d’une vibration qu’il reconnecte à Hozho, la voix de la beauté.  Ces sons quand ils sont chantés, animés par le souffle dans les différents endroits du corps, agissent parce qu’ils sont notamment connecté à la terre, au monde du vivant.
Là où nous entretenons la volonté de faire et d’avoir toujours plus, quitte à nous perdre, eux cultivent, avec Hozho, la capacité à composer harmonieusement avec ce que la  vie nous offre.  L’homme est sur terre pour cultiver Hozho et ses neuf qualités : beauté, joie, compassion, prospérité, amour, conscience, santé, harmonie et humour.
En 1864, les Navajos survivants des guerres de la conquête de l’Ouest sont faits prisonniers et forcés de marcher depuis le canyon de Chelly en Arizona jusqu’au Nouveau-Mexique, soit 480 km. Beaucoup meurent d’épuisement ou de maladie épidémique. En 1868, il y aura 9000 survivants de cette longue marche. Ceux-ci seront autorisés à revenir sur leurs terres du canyon de Chelly, une des plus grande réserve des États-Unis.  Au moment où ils sont revenus sur leurs terres ancestrales, les Navajos se sont dispersés entre le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah et le Colorado et ils se sont rapprochés des apaches dont ils ont appris la langue.  Aujourd’hui ils sont 300000. Cependant les Navajos sont confrontés  à l’alcoolisme : la, où autrefois les hommes déployaient une énergie considérable pour chasser le bison, la société américaine leur propose quatre hamburgers pour le prix de deux. Alors qu’ils ont été capable de développer des variétés de semences adaptées à leur milieu aride, ils ont subi la pression des grands semenciers pour utiliser des semences brevetées. D’où l’importance de la réappropriation de son histoire, de son autonomie y compris alimentaire. C’est à ça que travaille Lorenza Garcia.
« Qu’est-ce que je fais sur terre ? La leçon que nous avons à apprendre est là : sommes-nous sur Terre pour critiquer les autres, le monde, et bouffer de la vie les yeux fermés jusqu’à mort s’en suive ? Où sommes-nous prêts à retrousser nos manches pour honorer ce qu’il y a de beau en nous, pour être tout simplement au service de la vie ? À prendre conscience que nous sommes responsables de cette vie, qu’elle est source d’inspiration, de créativité, de connaissance au service du bien-être de soi-même, du collectif, du plus grand que soi et des générations à venir. Car nous sommes de passage sur terre. Nous ne faisons qu’emprunter la terre à nos enfants…»

Retrouver sa souveraineté avec la Princesse Constance de Polignac

« Regardez nos villes, laissez-vous imprégner de leur dureté émotionnelle et pensez à ce que serait le ciel, si nous avions le pouvoir de modeler la forme des nuages » François Terrasson 
La princesse Constance de Polignac est une princesse initiée par les peuples premiers. Pour elle, l’amour absolu n’existe pas ici-bas et il ne faut l’attendre de quiconque. Il ne faut pas avoir peur de la souffrance, il ne faut ni la chercher ni la rejeter mais la traverser.
Nous devons réapprendre à créer des communautés. Parce que la psychanalyse, c’est bien, mais ça ne remplace pas une communauté où il y a cette reconnaissance collective la souffrance de l’autre.  C’est primordial sinon se développe de la culpabilité, du doute.  L’initiation permet d’être accueilli tel que l’on est.  Il est primordial d’apprendre à s’aimer soi-même. Il faut être à l’écoute de son corps : c’est notre meilleur ami et notre véhicule dans cette vie. Pour les peuples premiers, c’est une évidence que la vie c’est de la mort et réciproquement. Nous éloignons la mort de nos vies dans nos cultures. Sans la mort, on ne peut pas vivre.
Nous sommes tous des princes et des princesses dans le sens où nous sommes tous candidats à la souveraineté. C’est-à-dire être souverain de soi-même, au sens de la maîtrise dans l’initiation.

Remettre la vie en mouvement avec Borys Cholewka

« La plupart des gens ne veulent pas être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu’ils réclament, ils seraient bien embêtés.  En fait les gens aiment les entraves. » Haruki Murakami 
Boris est chaman et  fils de chaman. Depuis qu’il est tout petit, dans sa famille, on chante comme on respire. Il est né en Belgique en 1958, sans nationalité, car ses parents sont des réfugiés de l’ONU d’origine ethnique ukrainienne.  Pour lui, le chant sacré permet de se remettre en lien, avec soi et une dimension plus vaste.  Le chant qui guérit est transmis par la vibration, l’énergie du monde des esprits.
Boris nous aide à nous poser la question de savoir quelle est notre place dans cette vie.   « Souvent, on ignore qui l’on est, on ne se connaît qu’à travers les yeux des parents et des proches. On ne voit que cette pensée-là, et on appuie inconsciemment notre représentation de nous-mêmes sur cette pensée. Pour retrouver qui on est, il faut faire un travail sur la peur, sur l’excès de passion, surtout ce qui nous révolte, la haine, et sur l’orgueil. Ce sont les quatre sources de l’ignorance de qui nous sommes. »
« Une personne, c’est comme une table, avec 4 pieds. Chaque pied représente un aspect de ta vie, que je peux entendre dans ta voix quand tu chantes. » Le premier pied, c’est le matériel, ton corps, l’argent.  Le second pied, c’est la relation sociale. Le troisième pied c’est la vie amoureuse et le quatrième pied c’est la spiritualité.

Libres et ensemble, retrouver l’harmonie avec Eric Julien

Éric Julien a rencontré pour la première fois en 1985 les Kogis. Ce sont des Indiens semi-nomades qui se déplacent de vallée en vallée dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie. Ils marchent lentement au gré de leurs besoins matériels, relationnels et spirituels.  Les Kogis cultive la simplicité et l’humilité absolues et pourtant ils sont persuadés de pouvoir nous sauver, nous, les civilisés.
Ils parviennent à créer les conditions pour attirer tel insecte dans un lieu d’ici un an, parce qu’il va attirer tel oiseau, qui dans ses fientes va apporter telle graine de l’arbre pour que tel animal vienne s’installer ici dans trois ans.  Le plus bluffant, c’est la connaissance des étoiles. La position des étoiles, pour les Kogis sont comme une feuille de route : elles indiquent les bons moments pour les activités agricoles, celui des semences, la pluie qui va arriver, les sécheresses, et les cérémonies à mener pour restaurer les équilibres. Les Kogis sont tels des chefs d’orchestre capables de remettre du vivant dans nos organisations et pour lesquels spiritualité et réalité quotidienne ne font qu’un.
Pour les Kogis, la parole dans le collectif doit servir 4 objectifs : remercier, encourager, expliquer, préciser. Quelques règles : ne pas couper la parole, accepter les surprises, participer et contribuer à la pensée, accueillir sans juger.  Parmi ses valeurs, il y en a une qui est la clé, la plus indispensable au fonctionnement harmonieux de tout le groupe, la mère de toutes les valeurs : c’est la confiance.

CONCLUSION

La vie est un miracle. Aurons-nous l’ouverture nécessaire pour arrêter le rouleau compresseur et permettre à ces peuples de préserver leurs terres, leur culture et leur regard, afin de nous enrichir mutuellement de nos différences et sans aucun doute, nous préserver nous-mêmes ? Ces onze passeurs cultivent au quotidien la gratitude simple d’être en vie alors que nous, nous inventons toujours plus de souci à résoudre qui obscurcissent nos cœurs et nos regards.
Nous utilisons tous les jours deux attributs essentiels de l’humain sans y prêter vraiment attention : la parole et la pensée. Il convient de la remettre en ordre pour ne pas créer le chaos à l’extérieur. La pensée est créatrice : émettre une pensée de peur par exemple crée les conditions pour que ce que l’on redoute advienne.  Nous sommes responsables de ce que nous faisons de notre cerveau. La parole est magicienne : elle peut jeter un sort ou libérer. Remettons la beauté et la poésie au cœur de nos actes et de notre vie.
Edgar Morin disait : « La relation esthétique ne doit pas être considéré comme un luxe. Elle nous ressource au meilleur, au plus sensible de nous-mêmes. Elle nous délivre un message d’authenticité sur notre relation aux autres, à la vie et au monde. »
Sachons retrouver toute la sagesse universelle des peuples multimillénaires et nous inspirer de ces passeurs pour recréer du lien à la Terre, au vivant, à l’autre et à l’invisible.
Laurence de Vestel, Février 2017 – © Oltome.com

Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui est un livre exceptionnel.  Fredrika van Ingen approche 11 passeurs qui nous racontent les sagesses qu’ils ont acquérir auprès des peuples premiers et qui sont des sagesses indispensables à apprécier et à « imiter » si nous voulons survivre à notre monde moderne.  Il nous appartient à tous de comprendre les enjeux d’aujourd’hui et et d’effectuer des petites « marches arrière » pour se reconnecter à la nature dont nous faisons partie.  Beau, interessant, riche et de bon sens !
La vie est un miracle. Aurons-nous l’ouverture nécessaire pour arrêter le rouleau compresseur et permettre à ces peuples de préserver leurs terres, leur culture et leur regard, afin de nous enrichir mutuellement de nos différences et sans aucun doute, nous préserver nous-mêmes ? Ces onze passeurs cultivent au quotidien la gratitude simple d’être en vie alors que nous, nous inventons toujours plus de souci à résoudre qui obscurcissent nos cœurs et nos regards.
Nous utilisons tous les jours deux attributs essentiels de l’humain sans y prêter vraiment attention : la parole et la pensée. Il convient de la remettre en ordre pour ne pas créer le chaos à l’extérieur. La pensée est créatrice : émettre une pensée de peur par exemple crée les conditions pour que ce que l’on redoute advienne.  Nous sommes responsables de ce que nous faisons de notre cerveau. La parole est magicienne : elle peut jeter un sort ou libérer. Remettons la beauté et la poésie au cœur de nos actes et de notre vie.  Edgar Morin disait : « La relation esthétique ne doit pas être considéré comme un luxe. Elle nous ressource au meilleur, au plus sensible de nous-mêmes. Elle nous délivre un message d’authenticité sur notre relation aux autres, à la vie et au monde. »  
Sachons retrouver toute la sagesse universelle des peuples multimillénaires et nous inspirer de ces passeurs pour recréer du lien à la Terre, au vivant, à l’autre et à l’invisible.

Oltome - Frederika van Ingen biographie Frederika Van Ingen, journaliste et auteure, a publié Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui. Elle s’attache à explorer ce que les savoirs des peuples racines peuvent nous réinspirer, tant dans le domaine de la santé que de l’écologie et de la relation. Frederika s’applique à créer des ponts entre les savoirs ancestraux de ces peuples et notre monde moderne.  Ce, afin de nous reconnecter à la nature et retrouver une posture de gardiens du Vivant. Biographie extraite du site www.frederikavaningen.fr : " Née au cœur de la nature -dans la belle région de la Brenne-, j’ai eu la chance de nouer une relation affective et sensible avec celle-ci tout au long de mon enfance. Je suis devenue journaliste au moment où les médias commençaient à s’ouvrir à ces questions.  J’ai pu explorer pour différents magazines* les thématiques de l’écologie, avant de tourner ma plume vers la science et la médecine pour étudier le vivant.  Et enfin, vers la psychologie des humains et leur écologie intérieure pour comprendre ce vivant-là qui nous anime. Avant de découvrir tous ces aspects réunis depuis des millénaires avec une grande cohérence dans la vision des peuples racines !"

Grâce à la rencontre de passeurs de ces différentes traditions, j'ai réuni ces approches dans deux livres.  Sagesses d’ailleurs pour vivre aujourd’hui (2018) et Ce que les peuples racines ont à nous dire (2020).

Ces rencontres et ma quête personnelle m'ont amenée à devenir une "passeuse".  Un passeuse de ces passeurs, de ces sagesses, et du lien profond à soi, à l'autre, et au Vivant qu'elles recèlent. Ma recherche, et ma transmission, se concentrent sur les passerelles à créer dans ces espaces entre notre monde moderne et ces savoirs ancestraux, pour réinspirer nos propres racines. C’est aussi l’intention du « Cercle des passeurs » que j’anime.

  https://youtu.be/UINe7sx5vRI
Elephant Oltome

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