"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." Ciceron

L’art de ne pas faire

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Nous sommes tous éveillés.  Seulement, depuis 300 000 ans la quasi totalité de l’humanité l’a oublié.
L’homme est comme un enfant de cinq ans, errant dans immense magasin de jouets.  Depuis des temps immémoriaux, la voix d’haut-parleur demande à tous les clients de partir à sa recherche.  Et ayant complètement oublié que l’enfant perdu n’était autre que lui-même, il court lui aussi à sa recherche.  Il arpente les rayons tout en s’informant du même coup des techniques qui lui permettraient de mieux voir, entendre, courir…  Comment a-til pu oublier quelque chose d’aussi énorme !

QUI SUIS-JE ?

Juste avant notre naissance, il n’y avait que « SUIS »,
« JE » prend naissance au sein de la vie, la forme prend forme,
« QUI » instaure la dualité au sein de l’unité. C’est la naissance du sentiment Moi. « Je » a l’impression d’être une entité séparée qui croit être celui qui agit, souffre, se réjouit…
A l’éveil, la dualité retourne à l’unité, Qui disparaît, Moi disparaît, Je suis devient Je libéré de l’idée de se prendre pour une entité personnelle.  Le Qui, cet emmerdeur professionnel (tu manges trop, tu dors trop…) a disparu. Lorsque disparaît le regard se croyant regardant, on redevient tel des enfants jouant dans un magnifique jardin en n’ayant nullement le sentiment d’être regardé. La nature devient sa nature.  Je est nature et la nature est je.
Tout cela est d’une telle simplicité que pour parvenir à cette compréhension un singe nous aurait surpassé parce que dès le départ il ne se savait pas singe, ou plutôt, il ne devait pas se prendre pour un singe.
L’ultime enseignement consiste à s’asseoir là et ne rien faire.  Je ne pense pas équivaut à je pense.  Porter son attention sur sa respiration, c’est du faire.  L’absence totale d’effort est nécessaire pour accéder à la compréhension.  Le monde est parce que le monde est sans que vous ayez à faire d’effort.  Ce que nous sommes, nous le sommes, nous n’avons pas à le devenir.
La grande confusion qui règne dans la plus part des enseignements spirituels réside dans le fait qu’il nous est demandé de faire en vue de devenir.  Nous voyons un serpent et tout en voulant l’éliminer, nous voudrions qu’il devienne une corde.  La recherche ressemble à une lutte contre soi-même dans la confusion la plus totale.
Dès que survient le vœu d’être présent à vous-même, sans effort, ce vœu est déjà exaucé.  C’est là tout ce que vous avez à comprendre.

« L’art de ne pas faire » de Frank Terreaux… un livre drôle et simple  !  » L’art de ne pas faire  » à comprendre ce que nous sommes.  Puisque nous le sommes, nous n’avons pas à le devenir…  Enorme !
« L’homme est comme un enfant de cinq ans, errant dans immense magasin de jouets.  Depuis des temps immémoriaux, la voix d’haut-parleur demande à tous les clients de partir à sa recherche.  Et ayant complètement oublié que l’enfant perdu n’était autre que lui-même, il court lui aussi à sa recherche.  Il arpente les rayons tout en s’informant du même coup des techniques qui lui permettraient de mieux voir, entendre, courir…  Comment a-til pu oublier quelque chose d’aussi énorme ! »

Franck Terreaux
Franck Terreaux était accordeur de piano quand il rencontra pendant son parcours intérieur deux personnes qui furent déterminantes : Jean Klein et Marigal.   Pour lui méditation, ascèse, libération de l'emprise de l'ego ou encore conscience de soi sont des mots qui résonnent ici comme des subterfuges et nous éloignent inexorablement de ce que nous sommes.  Pour lui, il n'y a plus rien à chercher, plus rien à trouver : vous êtes ce que vous êtes avant même que vous ne le sachiez, avant même que vous ne commenciez à l'imaginer.  Il décrit sa pensée dans son livre "L'art de ne pas faire".
Elephant Oltome

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