"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." Ciceron

La peur : conseils de sagesse

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Nous pensons que pour être plus heureux nous devons repousser ou ignorer notre peur. La seule façon de nous libérer de la peur est de la regarder profondément à sa source. La plus grande de nos peurs est qu’après notre mort nous ne soyons plus rien. Comprendre que nous ne sommes pas que notre corps, que nous ne venons ni ne retournerons au néant, nous libérera de cette peur.

AVANT LA NAISSANCE

L’utérus en Chine se traduit par « le palais de l’enfant ». Notre mère faisait absolument tout pour nous. Avec la naissance, le désir originel de survivre s’est accompagné de la peur originelle de mourir. L’enfant qui a peur d’être démuni est toujours vivant en nous et attend que nous allions vers lui pour l’aider à guérir. Reconnaître et apaiser sa peur est la première étape du lâcher-prise.
Parler à son enfant intérieur. Faites parler votre enfant intérieur sans défense et vulnérable dans son langage de bébé. « Ma chérie, je suis complétement sans défense, je ne sais rien faire, c’est très dangereux, je vais mourir… ». Laissez cet enfant s’exprimer complètement pour qu’il puisse libérer ses émotions. Ensuite, changez de coussin pour jouer l’adulte : « Ecoute-moi bien, je suis toi-même, adulte. Tu n’es plus un petit enfant sans défense, nous sommes devenus un adulte et nous avons assez d’intelligence pour nous défendre et pour survivre par nous–mêmes. Nous n’avons plus besoin de quelqu’un d’autre pour s’occuper de nous ».  

LA PEUR ORIGINELLE

Si vous avez été maltraité dans votre enfance et que vous revisitez vos souvenirs, vous vous repassez le film et vous revivez votre peur. Votre seule demeure est ici et maintenant. Rien ne sert de souffrir pour des événements passés ou futurs qui ne sont pas en train de se produire. Lorsque nous réalisons qu’il ne s’agit que de cinéma et d’images et non de la réalité, nous sommes libres.

SE RECONCILIER AVEC NOTRE PASSE

Notre peur originelle vient également de la peur originelle de nos ancêtres. Nous sommes la continuation de nos parents. L’héritage génétique est présent dans chacune de nos cellules et le sera dans chacun de nos enfants. Etre en colère contre nos ancêtres c’est être en colère contre nous-mêmes. Nous devons nous réconcilier avec nos parents intérieurs et accepter inconditionnellement notre héritage pour ouvrir la porte au miracle du pardon.
Mes chers ancêtres, je suis vous, avec toutes vos forces et vos faiblesses. Je vois que vous avez des graines positives et négatives. Je comprends que vous avez eu de la chance et que les bonnes graines telles que la bonté, la compassion et la non-peur ont été arrosées en vous. Je comprends également que vous n’avez pas eu de chance et que les mauvaises graines comme la peur, l’avidité, et la jalousie ont également été arrosées en vous et qu’alors les bonnes graines n’ont pas eu la chance de se développer.

RELACHER LES PEURS A PROPOS DE L’AVENIR

Inspirons et expirons en pleine conscience en donnant tout son sens à ces 5 remémorations.

  1. Il est dans ma nature de vieillir, je ne peux échapper à la vieillesse.
  2. Il est dans ma nature de tomber malade, je ne peux échapper à la maladie.
  3. Il est dans ma nature de mourir, je ne peux échapper à la mort.
  4. Tout ce qui m’est cher et tous ceux que j’aime sont soumis par nature au changement. Je ne peux échapper à la séparation.
  5. J’hérite des résultats de mes actions, de mes paroles, et de mes pensées. Mes actes sont ma continuation.

Invitez votre peur dans votre conscience et souriez-lui. Elle va perdre un peu de sa force.

SE VENIR, SANS PARTIR

Le bouddha nous a appris qu’il n’y a ni naissance ni mort. Si vous perdez votre bien-aimé et que vous savez comment regarder profondément, vous avez une chance de réaliser que sa nature est vraiment celle de la non-naissance et de la non-mort. Votre bien-aimé ne peut être détruit. Il sera présent en vous pour toujours. Il est toujours en vie, en nous et autour de nous : son esprit continue.
Une vague semble avoir un début et une fin. Elle peut être haute ou basse, ici ou là, petite ou grande… Si nous touchons la vague plus profondément, nous touchons l’eau. Si la vague est capable de toucher l’eau en elle et vivre la vie de l’eau en même temps, il n’y a plus de dualité. Il n’y a ni début ni fin. La vague est l’eau. Elle n’a jamais quitté l’eau. Nous sommes comme la vague…
Respirer dans le moment présent. « J’inspire, je sais que j’inspire ; j’expire, je sais que j’expire ». Si vous faites cela avec un peu de concentration, vous serez capable d’être vraiment là. Méditer en s’appuyant sur la respiration consciente permet de ramener le corps et l’esprit au moment présent, afin de ne pas manquer votre rendez-vous avec la vie.

LE CADEAU DE LA NON-PEUR

Pour aider un aimé qui doit faire face à la mort, prisonnier de l’idée que ce corps est lui et que la désintégration du corps signifie sa désintégration, le plus beau cadeau à lui faire est votre non-peur,  Lorsque nous comprenons que nous ne pouvons pas être détruits, que nous sommes bien plus que notre corps, nous sommes libérés de la peur. Comprendre la mort c’est comprendre la vie. Il n’y a pas de mort. Il y a juste continuation. La non-peur est la crème des enseignements du Bouddha
Ces yeux ne sont pas moi, je ne suis pas prisonnier de ces yeux.
Ce corps n’est pas moi, je ne suis pas prisonnier de ce corps. Je suis la vie sans limites.
La dégradation de ce corps ne signifie pas ma fin. Je ne suis pas limité par ce corps.

LE POUVOIR DE LA PLEINE CONSCIENCE

Nous avons tous le Bouddha en nous. Chacun de nous a la capacité d’être pleinement conscient, de se réfugier dans son île intérieure afin d’y retrouver le maître en nous afin de vivre pleinement sa vie. La méditation consiste à s’arrêter pour revenir aux merveilles du moment présent et accéder à la joie. La pratique consiste à retrouver votre souveraineté.

CALME DANS LA TEMPETE

Avec la pratique de la pleine conscience, nous savons comment embrasser notre peur, notre colère, notre jalousie. La respiration ventrale est une façon de nous enraciner en ramenant notre attention vers le bas. Soyons tel le tronc d’arbre qui ne bouge pas alors que ses feuilles et ses branches sont violemment secouées en pleine tempête. Les émotions ne sont que des émotions.

TRANSFORMER LA PEUR AUTOUR DE NOUS

L’intention dans l’écoute profonde et la parole aimante est de restaurer la communication pour que paix et réconciliation soient possibles. Tout processus de paix réel doit commencer par nous-mêmes.
« Aujourd’hui, lorsque nous prenons l’avion, tout le monde est suspect. Nous avons peur : n’importe qui peut être un terroriste, n’importe qui peut transporter des produits explosifs ou une bombe. Tout le monde a peur de chacun et de tout. Même si vous portez la robe monastique comme moi, vous devez subir le scanner et la fouille parce que la peur est tellement profonde. Les gens qui nous ont précédés ont créé ce climat de peur qui n’a fait que se développer. Nous ne savons pas comment gérer notre souffrance. Peu de gens savent comment se libérer de la peur.
Nous cultivons un désir de vengeance : nous voulons punir ceux qui nous ont fait souffrir et nous pensons qu’en faisant cela, nous souffrirons moins. Nous voulons leur faire violence, les punir. Quand un terroriste introduit des explosifs dans un bus dans un avion, tout le monde meurt. Le désir de punir qui l’anime est issu de sa souffrance. Le terroriste ne sait pas comment gérer sa propre souffrance et il cherche à se soulager en punissant les autres.
Le bouddha a dit : « J’ai regardé profondément dans l’état d’esprit des personnes malheureuses et j’ai vu, caché sous leur souffrance, un couteau très pointu. Parce qu’elles ne voient pas ce couteau en elles-mêmes, il leur est difficile de gérer leur souffrance.»
Votre peur est enfouie profondément dans votre cœur, tel un couteau pointu recouvert de nombreuses couches. Vous ne voyez pas le couteau ou la flèche dans votre cœur mais c’est cela qui fait que vous faites souffrir les gens. Vous pouvez apprendre à reconnaître ce couteau à l’intérieur. Et une fois que vous l’avez trouvé, si vous pouvez ôter le couteau de votre cœur, alors vous pouvez aider d’autres personnes à trouver le couteau et à l’enlever. La douleur causée par ce couteau pointu est là depuis longtemps. Tant que vous continuez à vous y accrocher, votre douleur grandit et s’étend, à tel point que vous voulez punir ceux que vous pensez responsables de votre souffrance.
Je demande à chacun de nous de pratiquer pour calmer et concentrer nos esprits pour arroser les graines de sagesse et de compassion qui sont déjà présentes en nous et apprendre l’art de consommer en pleine conscience. Si nous pouvons faire cela, nous créerons une véritable révolution pacifique, la seule sorte de révolution qui puisse nous aider à sortir de cette situation difficile. »

LE CIEL BLEU AU-DESSUS DES NUAGES

Au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu. La pratique de la pleine conscience nous permet de reconnaître la présence du nuage, du brouillard, des tempêtes et le ciel bleu derrière tout cela. Construire une communauté est l’action la plus importante de notre siècle. Nous avons besoin les uns des autres pour pratiquer la solidité, la liberté et la compassion et produire l’énergie de la paix et de la pleine conscience. Aider l’autre à se sentir en sécurité est la meilleure façon de garantir sa propre sécurité. Nous devons apprendre à communiquer pour jouir de la confiance mutuelle.

TRANSFORMER LA PEUR EN AMOUR – LES 4 MANTRAS

Transformer nos déchets (tristesse, peur, dépression,…) en fleur, c’est l’art du compostage. Ces 4 mantras sont efficaces pour supprimer la peur, le doute et l’isolement. Les apprendre par cœur et les pratiquer est une méthode qui permet d’accéder à la non-peur.

  1. Mantra pour offrir votre présence : Chéri, je suis là pour toi.
  2. Mantra pour reconnaître votre bien-aimé : Chéri, je sais que tu es là et j’en suis très heureux.
  3. Mantra pour soulager la souffrance : Chéri, je sais que tu souffres. Je suis là pour toi.
  4. Mantra pour demander de l’aide : Chéri, je souffre. Aide-moi, s’il te plaît.

LE CONTRAIRE DE LA PEUR

Construire une sangha veut dire construire votre sécurité, votre soutien et votre bonheur. L’écoute compatissante apporte la guérison. Si nous aimons quelqu’un, nous devons nous entraîner pour être une grande oreille, quoi qu’elle dise, avec une compassion présente en nous à tout instant. La première chose qu’a fait le Bouddha après avoir atteint l’éveil, a été de bâtir une sangha car sans communauté, un bouddha ne peut pas faire grand-chose.  Une sangha, c’est votre radeau de survie !

8 PRATIQUES POUR TRANSFORMER LA PEUR

  1. « J’inspire, je sais que c’est une inspiration. J’expire, je sais que c’est une expiration. » Nous faisons un avec notre respiration et nous sommes libres.   Je suis vraiment là et vivant.
  2. « J’inspire, je suis mon inspiration tout le long, du début à la fin. J’expire, je suis mon expiration tout le long, du début à la fin. » Pratiquez 2 puis 5 secondes… développez votre concentration.
  3. « J’inspire, je suis conscient de tout mon corps. J’expire, je suis conscient de tout mon corps. » Le corps et l’esprit sont réunis.
  4. « J’inspire, je suis conscient de la tension et de la douleur dans mon corps. J’expire, je calme et relâche la tension et la douleur dans mon corps.»
  5. « J’inspire, je ressens de la joie. J’expire, je sais que la joie est là. »
  6. « J’inspire, je me sens heureux. J’expire, je sais que le bonheur est là. »
  7. « J’inspire, je sais qu’une sensation douloureuse est là. J’expire, je calme cette sensation douloureuse. »
  8. « J’inspire, je calme mes formations mentales. J’expire, je calme mes formations mentales. »

Quand les animaux de la forêt sont blessés, ils se reposent pour se guérir naturellement. Les hommes n’ont pas la sagesse d’arrêter de courir en tous sens. La relaxation profonde du corps devrait être pratiquée au moins une fois par jour.

  1. « J’inspire, je suis conscient de mon esprit. J’expire, je suis conscient de mon esprit. »
  2. « J’inspire, je rends mon esprit heureux. J’expire, je rends mon esprit heureux. »
  3. « J’inspire, je libère mon esprit. J’expire, je libère mon esprit. »
  4. « J’inspire, je concentre mon esprit. J’expire, je concentre mon esprit.»
  5. « J’inspire, j’observe la nature impermanente de tous les dharmas. J’expire, j’observe la nature impermanente de tous les dharmas. »
  6. « J’inspire, j’observe disparition du désir. J’expire, j’observe la disparition du désir. »
  7. « J’inspire, j’observe la cessation. J’expire, j’observe la cessation. »
  8. « J’inspire, j’observe le lâcher-prise. J’expire, j’observe le lâcher-prise. »

Méditation de l’amour bienveillant à étendre à tous les autres (il – elle – ils – elles).
La pratique de la méditation de « metta » peut amener les graines de paix, de joie et d’amour à se manifester dans votre conscience du mental sous forme de zones d’énergie et transformer les graines de peurs.
Puissé-je être paisible, heureux et léger de corps et d’esprit.
Puissé-je être en sécurité, libre de toute blessure.
Puissé-je être libre de la peur de l’anxiété, de la colère et des afflictions. 

LES 5 ENTRAINEMENTS A LA PLEINE CONSCIENCE

Premier entraînement : Protection de la vie
« Conscient de la souffrance provoquée par la destruction de la vie, je suis déterminé à développer ma compassion et à apprendre les moyens de protéger la vie des personnes, des animaux, des plantes et des minéraux. Je m’engage à ne pas tuer, à ne pas laisser tuer et à empêcher tout acte meurtrier dans le monde, dans mes pensées ou dans ma façon de vivre ».
Deuxième entraînement : La générosité
« Conscient des souffrances provoquées par l’exploitation, l’injustice sociale, le vol et l’oppression, je suis déterminé à cultiver mon amour et à apprendre à agir pour le bien-être des personnes, des animaux, des plantes et des minéraux. Je m’engage à pratiquer la générosité en partageant mon temps, mon énergie et mes ressources matérielles avec ceux qui sont dans le besoin. Je suis déterminé à ne pas voler et à ne rien posséder qui ne m’appartienne. Je m’engage à respecter la propriété d’autrui et à empêcher quiconque de tirer profit de la souffrance humaine et de toute autre espèce vivante. »
Troisième entraînement : Amour véritable
« Conscient de la souffrance provoquée par une conduite sexuelle inappropriée, je suis déterminé à développer mon sens de la responsabilité afin de protéger la sécurité et l’intégrité de chaque individu, des couples, des familles et de la société. Je m’engage à ne pas avoir de rapports sexuels sans amour ni engagement à long terme. Afin de préserver mon propre bonheur et celui des autres, je suis déterminé à respecter mes engagements ainsi que les leurs. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger les enfants des sévices sexuels et pour empêcher les couples et les familles de se désunir par suite de comportements sexuels inappropriés.»
Quatrième entraînement : L’écoute profonde et la parole aimante
« Conscient de la souffrance provoquée par des paroles irréfléchies et par l’incapacité à écouter autrui, je suis déterminé à parler à tous avec amour afin de soulager leurs peines et à leur transmettre joie et bonheur. Sachant que les paroles peuvent être source de bonheur comme de souffrance, je fais le vœu d’apprendre à parler avec sincérité, en employant des mots qui inspirent à chacun la confiance en soi, la joie et l’espoir. Je suis déterminé à ne répandre aucune information dont l’authenticité ne serait pas établie et à ne pas critiquer ni condamner ce dont je ne suis pas certain. Je m’engage à évier de prononcer des mots qui entraînent division et discorde, une rupture au sein de la famille ou de la communauté. Je m’engage à fournir les efforts nécessaires à la réconciliation et à la résolution de tous les conflits, aussi petits soient-ils. »
Cinquième entraînement : Transformation et guérison
« Conscient de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis déterminé à entretenir une bonne santé physique et mentale par la pratique de la pleine conscience lorsque je mange, bois ou consomme ; ceci pour mon propre bénéfice, celui de ma famille et de la société. Je suis déterminé à consommer des produits qui entretiennent la joie, le bien-être et la paix, tant dans mon corps et dans mon esprit que dans le corps et de la conscience collective de ma famille et de ma société. Je suis déterminé à éviter de faire usage d’alcool et d’autres formes de drogue et à ne prendre aucun aliment contenant des toxines. Je suis conscient qu’en nuisant à mon corps et à mon esprit avec ces poisons, je trahis mes parents, mes ancêtres, la société et les générations futures. Par la pratique d’une consommation raisonnable, je m’engage à transformer la violence, la peur, la colère et la confusion qui sont en moi et dans la société. Je réalise qu’une discipline alimentaire et morale appropriée est indispensable pour ma propre transformation et celle de la société.»
LES 5 PRINCIPES DE L’HARMONIE DANS LE COUPLE

  1. Nous sommes conscients que toutes les générations de nos ancêtres et que toute notre descendance sont présentes en nous.
  2. Nous sommes conscients des espérances que nos ancêtres, nos enfants ont vis à vis de nous.
  3. Nous sommes conscients que notre joie, notre paix, notre liberté et notre harmonie sont la joie, la paix, la liberté et l’harmonie de nos ancêtres, de nos enfants et de leurs enfants.
  4. Nous sommes conscients que la compréhension est le fondement même de l’amour.
  5. Nous sommes conscients que les reproches et les disputes ne nous aident jamais et ne font qu’agrandir le fossé entre nous. C’est uniquement grâce à la compréhension, la confiance et l’amour que nous pouvons nous transformer et nous développer.

« Rappelez-vous de pratiquer dans le contexte de la communauté. Faites ce que vous pouvez pour apporter du bonheur à l’air, à l’eau, aux rochers, aux arbres, aux oiseaux et aux humains. Vivez votre vie quotidienne de telle façon que vous sentiez la présence de la communauté avec vous à tout moment et vous recevrez la sorte d’énergie dont vous avez besoin à chaque fois que vous serez confronté à des difficultés dans votre vie et dans la vie du monde. Le monde a besoin que vous soyez en pleine conscience, que vous soyez conscient de ce qui se passe. »

« Si vous pouvez vous établir dans cet instant, vous découvrirez l’éternité. » RENE CHAR

« La peur » de Thich Nhat Hanh est un très beau livre de sagesse et de réflexion sur la vie, son sens et sur la mort, notre peur ultime.  Quand les peurs nous prennent, elle risquent de gérer toute notre existence.  Dans le même temps, nous pensons que pour être plus heureux nous devons la repousser ou l’ignorer. Thich Nhat Hanh nous offre de superbes méditations simples et efficaces pour avoir le courage de regarder notre peur en face et profondément à sa source pour nous en nous libérer.  La plus grande de nos peurs est qu’après notre mort nous ne soyons plus rien.  En effet, il nous faut comprendre que nous ne sommes pas que notre corps, que nous ne venons ni ne retournerons au néant, est la seule façon de nous en libérer.

Oltome -Thich Nhat Hanh biographie portrait Thich Nhat Hanh est né le 11 octobre 1926 au Vietnam. Il a été ordonné moine bouddhiste à l’âge de 16 ans, en 1942.  Il s'est très rapidement engagé dans le domaine social et éducatif. En 1949, il a quitté son monastère pour s’installer dans un temple abandonné de Saïgon. De 1960 à 1963, il a étudié les religions comparées à l'Université de Princeton aux États-Unis. En1964, il a fondé l'Université bouddhique de Van Hanh.  En 1966, il s’est éxilé en occident. Son combat pacifique, entamé durant la guerre du Viêt Nam, lui vaudra d'être proposé par Martin Luther King pour le prix Nobel de la paix en 1967. Réfugié politique en France depuis 1972, il a dirigé une branche du bouddhisme zen qui prône la pleine conscience de l'être. Dans les années 1976 à 1978, il a apporté de l'aide aux boat people. Par des invitations concrètes comme la marche de la Pleine conscience, Thich Nhat Han enseigne l'art de vivre pleinement et met l'accent sur la vigilance et l'attention. Il réside au centre bouddhique du village des Pruniers en Lot-et-Garonne, qu'il a créé en 1982.  Il y forme des milliers de personnes venues du monde entier. Il a longtemps donné ses enseignements à travers le monde entier. En 2005, il est retourné au Vietnam pour la première fois depuis 39 ans. Il est un des promoteurs du bouddhisme en Occident des plus connus et auteur de nombreux ouvrages dont "Changer l'avenir" en 1993 , "La peur" en 2013
Elephant Oltome

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