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Je t’aime, je te trompe

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre d’Esther Perel « Je t’aime, je te trompe »

I. L’infidélité : de quoi parle-t-on au juste ?

1. Une nouvelle approche du mariage et de l’infidélité

Dans presque tous les pays où les gens se marient, la monogamie est la norme officielle et l’infidélité la norme clandestine.  Comment réagir à ce comportement omniprésent à la fois interdit et pratiqué partout ?
L’infidélité nous oblige à affronter certaines questions dérangeantes. Qu’est-ce qui pousse les gens à transgresser des règles établies à grand peine.  Pourquoi la trahison sexuelle fait-elle si mal ? La monogamie a-t-elle fait son temps ? La plupart des couples abordent ces questions à la suite d’une crise grave.  De leur gestion d’une infidélité dépendra l’avenir de leur couple et de leur vie toute entière.

2. Définir l’infidélité : chatter, c’est tromper ?

Il n’existe pas de définition convenue de l’infidélité.  C’est avant tout une violation de la confiance portée à l’autre.  Nous attendons de nos partenaires qu’ils respectent un ensemble de postulats partagés et nous veillons à en faire autant.  Le problème est que la plupart d’entre nous ne prennent pas vraiment le temps de discuter de ces règles.
La trahison implique des rapports sexuels mais surtout une proximité affective inconvenante réservée d’habitude aux partenaires officiels.    Nos définitions de l’infidélité sont indissociables des histoires que nous nous racontons et elles évoluent au fil du temps.

3. L’infidélité n’est plus ce qu’elle était

L’infidélité n’est plus ce qu’elle était parce que le mariage lui-même a changé.  Le romantisme a tout changé : une nouvelle conception du mariage est apparue à la fin du XVIII siècle.  Le mariage a cessé d’être une entreprise économique pour devenir un engagement entre deux personnes libres de leur choix et fondé sur l’amour plutôt que des obligations.  La fidélité demeurait un impératif non négociable.  Les couples s’unissaient pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort les sépare.  Vers les années 1960, avec la contraception et le droit à l’avortement, les femmes ont pu prendre le contrôle de leur vie amoureuse et mettre fin à un mariage malheureux.
Autrefois, la monogamie impliquait de rester fidèle à la même personne toute sa vie.  Aujourd’hui, elle implique de rester fidèle à une personne à la fois.  Après avoir introduit l’amour dans le mariage, nous y avons ajouté le sexe.  Nous avons lié le bonheur conjugal à la satisfaction sexuelle.  Le sexe procréatif à fait place au sexe récréatif.  Nous voulons coucher parce que nous en avons envie.  Notre sexualité est ancrée dans le désir.  Jamais nos attentes vis-à-vis du couple n’ont pris de telles proportions.  Nous voulons tous les bienfaits attachés à la famille traditionnelle (biens matériel, sécurité, enfants) ainsi que la passion, l’aventure, une part de risque.  Le mariage renferme des idéaux pour le moins contradictoires : le confort et les turbulences… et ce tout en sachant que nous vivons bien plus longtemps.  Quel piège !

II. Les conséquences

4. Pourquoi la trahison fait si mal : une mort à petit feu

L’infidélité incarne la trahison sous toutes ses formes : duperie, abandon, rejet, humiliation… sentiment contre lesquels l’amour promettait de nous protéger.  Bien des couples ne peuvent gérer seuls les conséquences émotionnelles de la découverte d’une infidélité.  Le choc déclenche une réaction primaire : la lutte, la fuite ou la paralysie.
Que l’on se soit douté de quelque chose ou non, rien ne prépare à l’instant de la révélation.  La révélation laisse souvent une cicatrice que rien n’effacera jamais.  L’infidélité est une attaque directe contre l’une de nos structures psychiques les plus importantes : notre mémoire du passé.  La trahison de l’être aimé entraîne la perte d’un récit cohérent.  Ce n’est pas seulement le partenaire volage qui apparaît comme une personne étrangère mais soi-même également.  L’infidélité est plus que la perte d’un amour, c’est aussi une perte de soi.
La crise identitaire n’est pas l’apanage du partenaire trahi.  Celui-ci souffre bien souvent aussi lorsqu’il découvre la douleur qu’il a causé à autrui.  Le réel sentiment de culpabilité est un élément clé du processus de guérison.  Des excuses sincères traduisent un attachement et un engagement envers la relation de couple.
Très souvent, la victime ne peut s’empêcher de poser des questions, de tout faire pour que l’affaire ne soit pas oubliée.  Et le fautif n’a qu’une hâte : tourner la page au plus vite.  Inverser les rôles a pour effet d’inverser la dynamique de la relation.  Le fautif fera mieux d’évoquer son comportement et d’en discuter avec sa ou son partenaire pour regagner sa confiance et lui montrer qu’il est de son côté.
Quant à la personne trahie, elle n’est ni rejetée, ni victime.  Elle est aimée, appréciée et chérie même si cela n’est pas évident pour le moment.  La personne trahie aura besoin de temps pour retrouver son amour-propre.

5. La petite boutique des horreurs

L’impact d’une infidélité n’est pas nécessairement proportionnel à sa durée ou à sa gravité.  La manière dont vous serez impacté(e) dépend de vos attentes, de votre éducation, de votre histoire, de votre culture,…

6. La jalousie : l’étincelle érotique ?

L’infidélité et sa compagne de toujours… la jalousie.  La jalousie comporte un curieux paradoxe : nous avons besoin d’aimer pour être jaloux, mais il ne faut surtout pas être jaloux quand on aime.   Se sentir jaloux est politiquement incorrect.  Or, la jalousie est un sentiment naturel et le reconnaître, c’est accepter l’amour.  Elle est aussi une colère érotique, une déclaration d’amour.   Elle renvoie à quelque chose que l’on possède mais que l’on a peur de perdre.  L’important est de prendre la responsabilité de ce sentiment et d’apprendre à le gérer.

7. Se flageller ou se venger : une lame à double tranchant

Souvent, la victime au lendemain d’une trahison se sent prise par la logique de l’auto-critique et se sent une moins-que-rien.  Ou encore, un cœur décidé à laver l’affront dont il a été victime voudra crier vengeance : « Je vais te le faire payer ».  Pour d’autres, il s’agit de remettre les compteurs à égalité : l’infidélité rend caducs tous nos sacrifices passés.  Incapables de récupérer les sentiments prodigués si généreusement, la victime se rattrape avec des tentatives désespérées pour reprendre le pouvoir, obtenir une compensation.
Faire apparaitre la douleur derrière la colère permet de déconstruire la vision unilatérale de la situation.  La vengeance finira pour nous punir plus qu’elle ne punira l’autre.  On n’y gagnera rien.  Nous devons apprivoiser notre agressivité, sentiment bien normal, et non l’éradiquer.  Nous avons tous besoin de justice.  Il faut distinguer la justice punitive qui consiste à châtier et la justice réparatrice qui consiste à reconstruire, à s’élever soi-même sans rabaisser ceux qui nous ont blessés.
 

8. Parler ou se taire ?

La vérité peut être destructrice.  L’honnêteté peut faire plus de mal que de bien.  Le silence est parfois bienveillant.  Notre tendance à l’infidélité dépend en grande partie de notre capacité à la justifier à nos propres yeux.  Nous voulons avoir une belle image de nous et aussi faire des choses que nous savons répréhensibles.
Une fois la vérité éclatée, une enquête de fond pour élucider le sens et le mobile d’une infidélité est préférable à une démarche inquisitoriale.  Vouloir à tout prix tout savoir de ce que fait son partenaire est impossible.  Les gens choisissent d’être fidèle ou non.  Il ne sert à rien d’espionner celui qui a décidé d’être infidèle.  Ca ne l’arrêtera pas.

III.  Pourquoi l’infidélité et quel sens lui donner

9. Même les gens heureux trompent leur partenaire 

La liaison n’a souvent rien à voir avec la personne trahie.  Comprendre pourquoi l’infidélité a eu lieu et ce qu’elle signifiait est fondamental.  Parfois, lorsque nous cherchons le regard de quelqu’un, ce n’est pas de notre partenaire que nous nous détournons mais de la personne que nous sommes devenus.  « L’autre » est un nouveau moi.  L’infidélité promet « des vies qui ne pourraient jamais être miennes » dit Anna Pulley.  La quête d’un aspect inconnu de nous-mêmes est un thème puissant dans les histoires d’infidélité.  C’est l’occasion de se glisser dans la peau de l’adolescent(e) que nous n’avons pas été, ou celle de retrouver notre ancien moi, de vivre une occasion manquée,… Très peu d’infidélités survivent à leur découverte.  Les amants ont beau s’aimer, leur idylle n’a jamais d’autre finalité que d’être une belle histoire.
Démêler le sens d’une infidélité facilite toutes les décisions qui suivront.  L’enjeu est trop important pour perdre un temps précieux à chercher nos clés au mauvais endroit.

10. Un remède à l’érosion du désir : l’attrait de l’interdit

Chez ceux qui ont mordu dans le fruit défendu, certains racontent qu’ils se sont senti ressuscités, rajeunis, vivants, libérés… Ces liaisons touchent à l’essence de la vie même.   C’est une antidote à la mort.
Nous sommes avides de sécurité et d’aventure, deux besoins fondamentaux qui nous tirent dans deux directions bien opposées.  Ces tensions entre distance et proximité, individualité et intimité, liberté et engagement… donnent bien souvent des mariages mélancoliques et «semi-heureux ».  L’infidélité est alors une réponse à ce problème.  Beaucoup de gens trompent leur partenaire pour obtenir ce qu’ils ne peuvent avoir chez eux.  En gardant le secret, nous avons l’impression de pouvoir tout avoir… l’infidélité séduit en nous promettant une chose et une autre, pas une ou l’autre.
Avec le mariage, pour beaucoup de femmes, le désir sexuel devient devoir conjugal.   Quand le sexe devient quelque chose qu’on devrait faire, il cesse de donner envie. L’infidélité est alors une proposition alléchante.  La femme quitte temporairement l’institution du mariage et retrouve son accès à la liberté et à l’indépendance.  Fini la familiarité excessive et vive le mystère, la nouveauté et l’inconnu.  Et en tant que «  maîtresse », elle peut jouer son rôle sexuel en laissant mère, épouse, et intendante enfermées à la maison.
Pour le couple, l’idéal serait d’intégrer toutes ces contradictions sans compartimenter leur vie.  Réconcilier l’érotisme et la vie domestique ne serait plus un problème à résoudre mais un paradoxe à gérer.

11. Un acte purement sexuel, vraiment ?

Bon nombre d’excellents maris et pères de famille sous-traitent leur vie sexuelle à des prostituées.  Que paient-ils vraiment ?
Certains hommes sont incapables de mêler intimité et passion sexuelle, de faire l’amour à la femme pour laquelle ils éprouvent de l’amour.  Ce peut être le cas de l’homme qui a peur que sa compagne ne soit pas assez solide pour supporter la force de son désir.  Avec une prostituée il peut manifester librement ses désirs sans blesser un être cher.    Une prostituée ne leur rappelle jamais leur mère maltraitée ou leur épouse débordée.  La disponibilité de la prostituée qui n’a rien de fragile est un puissant aphrodisiaque qui libère de toute responsabilité conjugale.
Comme l’explique la psychanalyste Ethel Person : «La conception machiste de notre temps affirme l’existence d’un grand phallus, puissant et infatigable, relié à un homme très cool, toujours maître de lui-même, expérimenté, compétent et assez averti pour rendre les femmes folles de désir. »  Une conception qui met pas mal de pression sur un homme « normal » soucieux de satisfaire sa petite amie.  Avec une prostituée, l’homme pourra oublier les dures exigences de la virilité moderne.  Il achète le droit d’être égoïste.  La sexualité des hommes dépend de leur vie intérieure et ne répond pas qu’à un besoin biologique.  Comprendre cela lorsque la femme réalise que son ange de mari cède à ses démons à ses heures perdues peut aider à comprendre l’infidélité.

12. La mère de toutes les trahisons

La trahison a plusieurs visages.  Les rapports extraconjugaux ne sont que l’un d’entre eux.  Face aux moqueries, insultes, l’esseulement est pire que la solitude.  Certains iront faire concrètement l’expérience d’une autre compagnie pour goûter à une vie plus douce.
Parfois, le mariage est devenu une entreprise de gestion du foyer familial où ne se discutent plus que les problèmes logistiques et où l’érotisme a complètement disparu.  20 % des couples ont moins de 10 rapports par an.  Une foule de gens pleurent l’éros.  L’infidélité peut devenir un moyen de préserver son mariage.
« Le mariage à besoin de nouvelles options. Nous reprochons vite à l’infidélité d’être une briseuse de ménage, mais notre attachement têtu à la fidélité sexuelle est peut-être un facteur plus destructeur encore. Certains couples séparés serait toujours ensemble aujourd’hui s’ils avaient bien voulu discuter de leurs besoins sexuels respectifs et des conséquences de leur différence. Et pour cela il faut s’attaquer à l’idéal romantique de la monogamie.  Les couples peuvent décider de se séparer mais j’espère que leur choix sera le fruit d’une profonde réflexion sur leurs besoins respectifs et sur leur capacité à inventer ou pas une relation où tous les deux trouveront pleinement leur compte. Je suis sûre que cela vaudrait bien mieux qu’une nouvelle infidélité. … En faisant de l’infidélité la mère de toutes les trahisons, nous nous opposons collectivement à une prise en compte nécessaire, tant par les couples que par la société dans son ensemble, de la complexité du mariage. »
 

13. Le dilemme de la maîtresse

« L’autre » c’est une femme souvent divorcée ou veuve, quinquagénaire ou plus, intelligente, accomplie et réaliste.  Elle n’est pas simplement naïve, esseulée et désespérée au point de saisir le premier amour qui se présente à elle.  En fait, c’est surtout par pragmatisme qu’elle a choisi non seulement de vivre avec un secret, mais d’être un secret.
Le couple légitime n’est pas le seul à mériter une thérapie et de l’empathie.  Le fait d’être reléguée au second plan, de passer après l’épouse, le jugement des autres, l’isolement vont de pair avec le secret. L’épouse a sa version, la maîtresse aussi.   « L’autre » c’est aussi celle qui est devenue la maitresse que l’on poursuit plutôt que l’épouse qu’on rejette, disposée à accepter les miettes qu’on veut bien lui donner.

IV. Pour toujours et jamais

14. Les déçus de la monogamie : repenser le mariage

Que l’infidélité soit si répandue ne prouve-t-il pas que l’être humain n’est pas monogame dans sa nature ? Pourquoi le mariage ne pourrait-il pas se fonder sur une non monogamie consensuel ? Est-ce qu’on ne s’épargnerai pas beaucoup de souffrance et de déception si on n’en finissait avec la tyrannie de la monogamie ? L’amour est-il pluriel ? Peut-on transcender la jalousie ? Engagement et liberté sont-ils compatibles ?
« Après avoir écouté des milliers de récit d’infidélité, je peux vous assurer que si ces relations originales vous semblent bien trop compliqué à gérer, la plupart s’avèrent très structurées par rapport au chaos engendré par une liaison. Les souffrances conjugales et les crises familiales qui s’en suivent sont telles qu’il nous faut chercher des stratégies novatrices plus adaptées à notre époque. Je ne dis pas que renoncer à la monogamie soit la solution miracle, mais il est évident que le modèle actuel ne convient vraiment pas à tout le monde. »
L’évolution de nos valeurs fait partie de la vie.  Alors pourquoi pas nos valeurs sexuelles ? L’infidélité est un sujet controversé, la monogamie, l’est encore plus.  La monogamie a été le cadre conjugal par défaut et elle est excessivement difficile.  Elle repose sur l’hypothèse que lorsque l’on aime véritablement quelqu’un on ne doit plus être attiré par une autre personne.  Or, éprouver des sentiments et du désir pour autrui est naturel.  Nous sommes libres d’y donner libre cours ou pas.  Voilà pourquoi une brève aventure ou une trahison sont souvent nécessaires pour initier la discussion. Une fois que le voile de l’illusion est levé, on peut commencer à élaborer une relation plus authentique.
Le polyamour est un mouvement grandissant aux États-Unis et en Occident. La plupart de ceux qui s’y adonnent le font en espérant une grande liberté de choix et à davantage d’authenticité et de flexibilité. Le polyamour est un nouveau type de structure communautaire, susceptible de contrebalancer l’isolement de tant de couples modernes piégés dans le modèle familial nucléaire. Les polyamoureux accordent une très grande valeur morale au respect de la transparence. Il ne faut pas sous-estimer le degré de connaissance de soi qui exige cette transgression si novatrice des règles. La liberté oblige à savoir ce que l’on veut.

15. Après la tempête : ce qu’il reste d’une infidélité

Chaque liaison redéfinit une relation et chaque relation détermine ce qu’il restera d’une liaison.  Ensemble ou séparé ? La longévité passe pour l’indicateur ultime de la réussite conjugale alors même que nombre de personnes rester ensemble jusqu’à ce que la mort les séparent ont été malheureuse. Un bon mariage ne se termine pas seulement dans une chambre funéraire.
Une infidélité peut être l’occasion de se séparer parce que la relation arrive simplement à son terme.  Il s’agit de rompre avec dignité et intégrité, et réorganiser sa famille.
Parmi les couples qui ont choisi de rester ensemble après une infidélité, il y trois grandes issues :

    1. Les martyrs qui s’enferment dans le passé.Le mariage s’apparente à une prison.  La relation porte un plâtre permanent.
    2. Les bâtisseurs qui tournent la page sans évoluer de manière significative mais et qui restent ensemble par attachement à leur engagement et à la vie qu’ils ont bâtie.
    3. Les explorateurs qui renaissent de leurs cendres et pour qui l’infidélité a permis une transformation. Ils délaissent le toi et moi au profit du nous.

« Ainsi, certaines relations meurent, survivent ou revivent.  Nos partenaires ne nous appartiennent pas : ils nous sont juste prêté temporairement avec une option de renouvellement facultative. L’idée de pouvoir les perdre ne fragilise pas forcément notre engagement envers eux, mais cela impose une implication active dans la relation, chose que les couples de longue durée oublient souvent. Prendre conscience que l’être aimé reste à jamais insaisissable devrait agir sur nous comme un électrochoc positif et nous arracher à notre égocentrisme. »

« Je t’aime, je te trompe » d’Esther Perel est un livre qui « ne me concerne pas » mais qui me concerne complètement.  Chacun s’y retrouvera.  Le trahi ou la trahie, le fautif ou la fautive ou encore celui ou celle qui a le courage d’aborder les rêgles de leur couple au cas où une tempête arriverait.  Un livre qui nous parle au plus profond de notre être.  Je n’en connais aucun qui ose aborder ce thème qui nous concerne tous, l’infidélité… comment y échapper ? Comment s’y préparer ? Comment y faire face ? La monogamie est-elle toujours d’actualité ? Comment dompter la jalouse ? La vengeance sert-elle à quelque chose ? Pourquoi ne pa essayer le polyamour ? Sommes nous prêts ?… autant de questions essentielles que nous préférons le plus souvent éviter pour faire comme si tout allait bien, comme si l’infidélité ce n’était pas pour nous… « Je t’aime, je te trompe » est Très vivement conseillé ! Impossible de ne pas se sentir concerné, et mieux vaut prévenir que guérir !

Oltome - Esther Perel biographie Esther Perel est psychothérapeute belge d'origine polonaise, et a grandit à Anvers, née en 1958.  Elle est installée comme thérapeute du couple et de la famille à New York. Elle est reconnue comme une des voix les plus originales et pertinentes sur les relations amoureuses. Elle a exploré la contradiction entre la nécessité de sécurité (amour, appartenance et proximité) et la nécessité de liberté (désir érotique, aventure et distance) dans les relations humaines. Ses Ted Talks ont recueilli plus de 20 millions de vues.  Elle est l'auteure de "L'intelligence érotique" (Robert Laffont, 2007) traduit en 24 langues, et de "Je t'aime, je te trompe" (Robert Laffont, 2017)  
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