Pascal Bruckner est né en France en 1948. Il est à la fois enseignant, écrivain, éditorialiste et éditeur. Son père est protestant, sa mère catholique et lui même baptisé catholique comme il l’explique dans « Un bon fils » roman autobiographique publié en 2014. Il y évoque l’extrême violence physique exercée par son père, favorables aux thèses nazies, à l’encontre de sa mère et de lui-même. Par son nom et sa sympathie exprimée à l’égard de l’État d’Israël Pascal Bruckner a souvent été erronément considéré comme de confession juive et comme un « intellectuel juif » .
Considéré un temps comme « nouveau philosophe », il est, par ses prises de positions, un trublion dans le concert des idées reçues, et membre de l’Académie Goncourt. Il a publié de nombreux romans et essais, ces derniers sur les thèmes d’actualité comme la liberté d’expression, le racisme « religieux » ou ethnique, la crise climatique. Parmi ses essais les plus connus : Le nouveau désordre amoureux (1977), Le sanglot de l’homme blanc (1983), La tentation de l’innocence (1995, Prix Médicis Essais). Son roman Les voleurs de beauté a reçu le Prix Renaudot en 1997, Misère de la prospérité » (Prix du meilleur livre d’économie et prix Aujourd’hui, 2002), « Le fanatisme de l’Apocalypse » (prix Risques, 2011), « Un bon fils » (Prix Transfuge du meilleur poche français, 2015), « Le sacre des pantoufles » (2022)
Depuis 1986, il enseigne dans des universités américaines, notamment celle de New York. Depuis 1990, il est maître de conférences à l’Institut d’études politique de Paris. Outre ses activités d’écrivain, Pascal Bruckner est éditeur chez Grasset. Il collabore au Nouvel Observateur, au Monde et à Causeur.
