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Les douze étapes de la guérison

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre d’Alain Moemart  » Les 12 étapes de la guérison »

Ce livre décrit les douze étapes toujours présentes et identifiée chez tous ces survivants exceptionnels qui ont accompli une guérison exceptionnelle.

1. Accepter le diagnostic, refuser le pronostic !

« Ce qui est, est.  Ce qui n’est pas, n’est pas » Sa Sainteté le Dalaï Lama.
Le pronostic c’et la durée de vie prédite par la médecine.  C’est une hypothèse probable.  Accepter le diagnostic et refuser le pronostic, c’est affirmer que la situation est grave mais pas désespérée.  Elle permet de ne pas rentrer dans le déni et de garder espoir. Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de nos croyances sur la guérison et la maladie : le désespoir est un véritable poison pour l’organisme.
« Un employé s’est retrouvé à la veille d’un week-end accidentellement enfermé dans un wagon frigorifique.  Il savait qu’il allait mourir de froid car personne ne viendrait le chercher avant lundi matin.  En effet, le lundi, on l’a retrouvé mort par hypothermie.  Cependant, le compresseur du frigo était inactif.  La température n’est pas descendue sous 16°. »         
Etre confronté à un diagnostic vital, déclenche involontairement une réaction de stress qui empêche le système nerveux de passer en mode réparation et de réfléchir intelligemment.  La meilleure façon d’apaisez notre système nerveux est de pratiquer une activité physique soutenue et aussi d’apprendre à respirer, de trouver une respiration équilibrante *, ou de pratiquer la cohérence cardiaque *.

2. Recadrer la catastrophe en cadeau 

Ce processus se passe en plusieurs étapes ;

  1. Le diagnostic arrive comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu. La stupeur, l’abattement et la dépression caractérisent cette première étape.
  2. Ensuite vient l’étape du bilan. La faillite du calcul basé sur la peur pour acheter une vérité illusoire explose.   Qu’ai-je fait de ma vie ?
  3. Lors de la troisième étape, il s’agit d’éclaircir ce qui est vraiment important pour nous. « Peu de gens sur leur lit de mort regrettent de ne pas avoir passé assez de temps au bureau » !
  4. Quatrièmement, on commence à s’autoriser, à se permettre enfin d’Être qui nous sommes. On commence à faire ce que l’on veut avant de mourir.
  5. Enfin, arrive le moment de célébration.Merci à cette maladie qui est arrivée tel un recommandé de l’âme pour me dire : je fais fausse route.
  6. Arrive une attitude de vie une croyance implicite sur l’univers qui nous fait découvrir que la vie a un sens.

Carol Pearson a développé un modèle du cycle des archétypes dans un chemin de transformation dans lequel la maladie est considérée comme un dragon : il distingue 5 archétypes : 1. Face au dragon, le premier archétype est l’innocent qui n’a pas encore été confronté au dragon.  2. L’archétype suivant est l’orphelin terrassé par le dragon.  3. Le troisième archétype est le vagabond qui effrayé par le dragon choisit la fuite. 4. L’archétype suivant est le guerrier qui cesse de fuir et affronte le dragon.  5. Le dernier archétype est le sorcier ou magicien qui fait du dragon son allié.
 

3. Prendre sa responsabilité dans la création du problème 

Sortir du rôle de victime est une étape cruciale qui permet de prendre sa responsabilité, de répondre  la situation en étant orienté présent futur.  Nous ne sommes pas coupables du problème, nous ne l’avons pas créé volontairement mais nous sommes responsables de ce que nous allons en faire à partir de maintenant.
Nous souffrons bien plus de nos interprétations des événements que des évènements en eux mêmes. (Je crois voir un serpent, j’ai peur, j’allume, et je vois qu’il s’agit d’une branche).  C’est l’interprétation qui déclenche l’émotion.  Ce qui ne s’est pas exprimé en mots, s’est exprimé en maux. Il s’agit de guérir le symptôme  en le faisant passer de son état de densité matière à une forme vibratoire plus légère que je peux résoudre aujourd’hui avec mes capacités d’adulte d’aujourd’hui.

4. Devenir la personne la plus importante

Les survivants exceptionnels disent qu’au cours de leur vie, ils s’étaient oubliés.  Le corps qui faute d’être entendu finit par hurler de colère ou de désespoir.  La maladie est l’occasion de se donner une permission de devenir pour un moment la personne la plus importante de leur vie !

5. Construire un objectif irrésistible

 Gregg Lemond était complètement paralysé.  Il n’a pas cru au pronostic donné par les médecins.  Trois ans après son accident, il regagnait le tour de France ! Son objectif était symbolisé par une image : descendre les Champs Elysées avec le maillot jaune ! Cet objectif a servi d’attracteur pour sélectionner les ressources et les moyens pour y arriver.  Il a pensé en terme positif : il n’a pas pensé au fossé qu’il fallait éviter sinon il aurait eu beaucoup de chance d’y tomber !
Créer un objectif positif dans lequel vous vous visualisez à 100%… Sentez la puissance monter en vous.

6. Comprendre le Message

Une malade disait : « Mon corps est la boîte aux lettres de mon âme, si je ne relève pas mon courrier ou si je ne réagis pas, je reçois des recommandés ». Le corps nous parle.  Plutôt que quelque chose que j’AI, c’est quelque chose que je FAIS.  Par exemple : une femme ne comprend pas pourquoi ses plombages dentaires ne tiennent pas… or sa vie actuelle est telle qu’elle pète un plomb ! Une autre femme a commencé à faire de terribles allergies aux tomates… cela à commencer en Grèce où il n’y avait essentiellement que des tomates à manger et son mari qu’elle ne supportait plus !

7. Nettoyer le passé 

C’est le moment de la thérapie.  Les survivants exceptionnels ont un intense travail de nettoyage de leur passé et des expériences traumatiques non résolues.
Mise à jour des croyances inconscientes qui sont souvent à la base de maladie se manifestant parfois des années plus tard.  Une partie importante de notre vie est inconsciemment déterminée par des croyances que nous avons fabriquées au cours de notre vie.  Ce souvent des croyances inconscientes que nous avons développées seuls pour faire face à une expérience inattendue dans laquelle nous percevions notre « survie » menacée.  Ce sont des décisions d’adaptation face à une situation catastrophique dont on croit être la cause.  La croyance chez un enfant  « Si on m’a abandonné, c’est de ma faute, je n’étais pas assez bien » peut provoquer bien des années plus tard un burn-out comme conséquence du fait d’avoir voulu toujours en faire plus pour être aimé.  La structure de la croyance d’adaptation est « Il faut tout savoir pour être aimé, pour survivre ».  Savoir, ne jamais être pris en défaut, avoir réponse à tout…  Il faut être très gentil pour que quelqu’un pense un jour à moi…  Comprendre intellectuellement la sottise de ses croyances est une chose, s’en défaire en est une autre.  « Le savoir n’est qu’un vague rumeur tant qu’il n’est pas descendu dans les muscles », disent les aborigènes.  Le processus de changement ne peut se faire tout seul pour soi-même.  Pour guérir, il faut croire qu’il est possible de guérir, le désirer, estimer en avoir le droit, et en avoir les capacités.

8. Pardonner

Pardonner consiste à se libérer de l’emprise que nous continuons à concéder à l’autre sur nous. Pour avoir la paix, il faut la donner à l’autre.  Pardonner n’est pas cependant pas une simple décision intellectuelle.  Lorsque nous prenons conscience que l’agresseur est également une victime nous pouvons comprendre que nous sommes les « mêmes ».  Aussi, réaliser que bien souvent nous choisissons les conditions de notre vie car ce sont ces conditions parfaites pour apprendre ce que nous avons à apprendre dans cette vie-ci, permet de passer à autre chose et de s’agrandir.
 

9. Lâcher prise 

Inconsciemment, c’est le monde extérieur qui a tort.  Lâcher prise de son besoin de contrôle et accepter qu’une volonté plus vaste que la sienne pilote sa vie permet au système immunitaire de se relaxer.
Nous pouvons identifier trois positions existentielles inconscientes de vie :

  1. Par peur de l’abandon, du manque d’amour, je renonce à ce qui est important pour mois. Je m’abandonne pour survivre et me dissocie de mon territoire comme un pays occupé par une personne étrangère
  2. Face à la pression du monde externe je réagis à la peur de l’envahissement par de la colère. Le monde à tort.  Je ne peux compter que sur moi et me dissocie du monde extérieur pou garder une cohérence interne.
  3. Je ressens beaucoup de colère que je garde à l’intérieur par peur de la réaction du monde extérieur. Je m’en veux de ma propre colère et comme elle ne peut sortir, je la retourne contre moi.  Je suis un pays dont l’armée flingue sa population.

Que la personne réagisse par passivité, agressivité ou auto agression, la personne se dissocie de parties de sois qui ne sont plus reliées à l’ensemble de l’individu.  Et lorsque le corps n’a plus accès aux mots, il s’exprime en maux.  L’important est de développer des pratiques qui introduisent de nouveaux rapports avec nous-mêmes, qui réassocient le corps et la conscience, qui retissent de la reliance au corps.
Le véritable apprentissage est d’apprendre à vivre dans le présent et que celui-ci soit complètement satisfaisant ! Ici et maintenant avec ces 3 recommandations de la tradition amérindienne : pas d’attachement – pas de jugement – pas d’attente !
Pas d’attachement : rien n’est fixe, tout change et rien ne sert de resté attaché aux traumas du passé comme à nos moments magiques.
Pas de jugement : Ce qui est est et ce qui n’est pas n’est pas ! Cessons de vouloir rendre les situations conforme à notre réalité souhaitée.  Changer notre regard est une décision de conscience. « La réponse juste est celle qui s’ajuste ». Deshimaru.
Pas d’attente : ceci nous parle du futur.  Lorsque nous lâchons nos attentes, quelque chose de plus calme commence à émerger comme expérience.

10. Développer des références internes

Nous apprenons vite qu’il y a des conditions pour obtenir ce dont nous avons besoin.  Etre « gentil », être un bon zèbre… Le chemin d’autonomisation consiste à nous rendre moins dépendants des attentes du monde extérieur et commencer à assurer nous –mêmes nos besoins de survie, de reconnaissance, d’amour… Si je devins plus autonome, je m’offre la capacité à m’aimer tel que je suis et peux alors m’installer de plus en plus dans un présent continuellement satisfaisant, de plus en plus indépendant du regard et du jugement externe.  Je peux alors donner aux autres la possibilité de m’aimer tel que je suis.

11. Connexion spirituelle

Les survivants exceptionnels ont sous ressentis la sensation de faire partie d’un ensemble beaucoup plus vase.  L’expérience de la maladie déclenche la fin de la peur, la certitude que rien n’arrive par hasard, que tout est juste et que nous ne sommes pas seuls.  La séparation est une illusion.
« Je ne comprends pas pourquoi tant de gens ont peur de la mort. La mort c’est très facile ; Jusqu’à présent je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un qui l’avait ratée.  Tout le monde réussit un jour ou l’autre.  C’est très facile.  Vous inspirez, vous expirez, vous inspirez… et vous expirez définitivement et puis c’est tout.  Pas la peine de s’angoisser pour cela » Sogyal Rinpoché.
Faire l’expérience du silence intérieur  ou de la méditation aide considérablement à calmer notre ego mental, à entendre une autre musique, à se connecter aux ressources infinies du Divin.

12. Vivre sa vie

La maladie est l’occasion d’incarner notre nouvelle compréhension et de la traduire en acte pour changer notre vie pour la rendre cohérente avec la personne que nous somme et devenons.  Quitter un travail où l’on se tue, un conjoint toxique, sortir de relations sociales pathologiques.
Ce livre suggère d’avoir une vie avant la mort !
Histoire indoue :
 « Dans la vie, de deux choses l’une : soit vous êtes en bonne santé, soit vous ne l’êtes pas.  Si vous êtes en bonne santé, il n’y a aucune raison de vous en faire et si vous n’êtes pas en bonne santé, de deux choses l’une : soit vous allez guérir, soit vous allez mourir.  Si vous vous allez guérir, il n’y a aucune raison de vous en faire.  Si vous allez mourir, de deux choses l’une : soit vous allez au paradis, soit vous allez en enfer. Si vous allez au paradis, aucune raison de vous en faire.  E si vous allez en enfer, vous serez tellement occupé à serrer la main de tous vos copains qui vous y ont précédé qu’il n’y aucune raison de vous en faire ».

Laurence de Vestel – ©Oltome.com 2012

Les douze étapes de la guérison d’Alain Moenaert présente ces douze étapes toujours présentes et identifiées chez tous ces survivants qui ont accompli une guérison exceptionnelle.  Un livre qui incite à avoir une vie avant sa mort pour mieux mourir et le plus tard possible !
Alain Moenaert, est né en Belgique.  Il est psychologue, titulaire du certificat européen de psychothérapie, formateur certifié en PNL et écrivain.  Il a été fondateur et co-dirigeant pendant vingt ans d’un des principaux Instituts de Formation de PNL. Il modélise les personnes ayant des guérisons exceptionnelles depuis une vingtaine d’années. Il développe également une nouvelle approche avec une équipe pluridisciplinaire pour développer une alternative au « tout pharmacologique ». Il vit à Cogolin en France.

Oltome - Alain Moenaert biographie Alain Moenaert, est né en Belgique.  Il est psychologue, titulaire du certificat européen de psychothérapie, formateur certifié en PNL et écrivain.  Il a été fondateur et co-dirigeant pendant vingt ans d’un des principaux Instituts de Formation de PNL. Il modélise les personnes ayant des guérisons exceptionnelles depuis une vingtaine d’années. Il a longtemps collaboré avec Robert Dilts, Bill O’ Hanlon, Tom Best... Il est à la base d’un projet de modélisation commandité par une des assurances majeures.  Il développe également une nouvelle approche avec une équipe pluridisciplinaire pour développer une alternative au « tout pharmacologique ». Il vit à Cogolin en France.
Sa propre histoire.... En 2011, il écrit un livre portant sur les histoires de 210 patients paralytiques, cancéreux, séropositifs, victimes de maladies déclarées incurables... qui ont réussi à « retourner la situation » et à guérir de manière inattendue.  Parmi eux, il s’intéresse au cas de Greg LeMond, coureur cycliste vainqueur du tour de France.  Un an après sa victoire de 1986 si vous vous en souvenez, ce sportif a subi une très grave blessure lors d’un accident de chasse : son beau-frère lui a tiré dessus. Plus de cent fragments de chevrotine perforent son cœur, son foie et ses poumons.  Malgré la condition physique du sportif, les médecins estiment qu’il ne pourra plus jamais remonter sur un vélo.  Deux ans plus tard, en 1989, Greg LeMond parcourt de nouveau les Champs-Élysées avec le maillot jaune et remporte le Tour.  Alain Moenaert ne s’en doute pas encore, mais cette guérison ahurissante va être source d’espoir pour lui.  Alors qu’il écrit son livre, un soir, Alain Moenaert s’écroule. Il est victime d’un AVC qui le laisse aphasique (il ne peut plus parler) et le prive de tout sens de l’équilibre.  Alain est obligé de tout quitter. Il met en pause l’écriture, annule les conférences qu’il devait animer. Simplement pour récupérer.  Une deuxième très mauvaise nouvelle survient comme un coup de massue : lors d’un test, le médecin lui diagnostique un cancer de la prostate à un stade avancé. C’est la dégringolade ensuite. Comme une horrible loi des séries. Revenu d’un voyage au Brésil, il rate son avion, perd ses bagages, retrouve sa voiture endommagée, son bateau de plaisance volé...  Face à cette accumulation, Alain se rend compte qu’il doit quitter sa vie d’avant. Il guérit en déménageant en Asie  Alain Moenaert vend ses derniers biens, quitte l’Europe et s’installe à Bali. En faisant cela, il va « autoriser » son corps à guérir.  En parallèle de son installation, il suit une thérapie psychologique dont le but est de chercher dans son enfance des causes à son cancer. Il décide que sa guérison doit passer par l’esprit avant tout. Il prend en parallèle des remèdes de phytothérapie et des doses quotidiennes de vitamine C. Alain Moenaert décrit son changement de vie comme une libération : « J’ai commencé à m’occuper de moi, rien que de moi et uniquement de moi... Et à vivre lentement. Bali est un endroit qui force à ralentir. Les gens n’ont pas notre culture du résultat. Ils ont le sens de la communauté et du sacré. De quoi éliminer tout le stress de ma vie occidentale. »Aujourd’hui, Alain Moenaert est revenu de l’enfer. Quatre ans après son diagnostic, il a été considéré comme guéri par les médecins des maladies qui le frappaient.  Il a appliqué ses propres principes.  Il serait donc possible de guérir, y compris de maladies graves, sans médicaments, sans chimiothérapie ?  Selon le livre et l’expérience personnelle d’Alain Moenaert, la réponse est oui. Les personnes qui ont guéri de manière exceptionnelle ont toutes, à peu de choses près, suivi 12 étapes. 
Elephant Oltome

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