"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." Ciceron

Nouvelle Terre

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre « Nouvelle terre »

I. L’avènement de la conscience humaine

A la vue d’une simple fleur, les humains étaient capables de s’éveiller à sa beauté qui fait partie de leur être le plus profond, de leur véritable nature. La première fois que la beauté fut reconnue constitua un événement significatif dans l’évolution de la conscience humaine étant donné que les sentiments de joie et d’amour lui sont intrinsèquement liés. Les fleurs sont pour nous l’expression de ce qui est le plus élevé et le plus sacré en nous. Elles sont les messagères d’un autre monde, un pont entre le monde physique manifesté et le monde non-manifesté. Les fleurs, les cristaux, les pierres, les oiseaux détiennent une signification particulière pour l’esprit humain : il peut y percevoir l’essence de la vie divine et la reconnaître comme ne faisant qu’une avec sa propre essence.   Il peut l’aimer comme il s’aime lui-même. Contempler une fleur, un cristal, un oiseau sans le nommer mentalement donne accès au non-manifeste, laisse passer la lumière de la conscience à travers eux. Bouddha et Jésus sont les premières fleurs de l’humanité. Une floraison généralisée est-elle encore possible ? L’humanité est-elle prête à accueillir une transformation de la conscience, à s’élever au-dessus de l’identification à la forme ?
Selon Bouddha, l’esprit humain dans son état normal engendre la souffrance, le dukkha. Où que vous alliez selon lui, vous rencontrerez la souffrance. Pour se débarrasser de la peur de souffrir et pour satisfaire son besoin d’avoir toujours plus pour combler un trou sans fond qui ne peut jamais l’être, l’humain agit de façon mal avisée, ce qui mène à une distorsion de la perception qu’il a des autres et de lui-même. Il souffre et fait souffrir. Ce dysfonctionnement ne va qu’en s’accélérant et en s’intensifiant et est à l’œuvre aussi bien entre nations qu’entre personnes.   La toujours plus haute intelligence humaine s’entache de plus en plus de folie. Les humains souffrent plus de catastrophes qu’ils occasionnent entre eux que de catastrophes naturelles. La peur, la cupidité, la soif de pouvoir ne constituent pas « le » dysfonctionnement mais sont engendrées par le dysfonctionnement. Quand on reconnaît sa propre folie, on permet à la santé mentale d’émerger et à la guérison de s’effectuer. Cependant, on ne devient pas bon en essayant d’être bon mais en trouvant la bonté qui est déjà en soi.   Le changement se situe au-delà du contenu du mental et de nos pensées, au-delà de l’ego qui n’est autre qu’une identification à la forme.
Le paradis est le royaume intérieur de la conscience, la terre est la manifestation extérieure de ce paradis intérieur. Le « nouveau paradis » c’est l’avènement d’un état de conscience humaine transformée, et la « nouvelle terre » en est le reflet dans le monde physique.   Etant donné que la vie et la conscience humaine ne font qu’un avec la vie de la planète, des bouleversements géographiques et climatiques se produisent à bien des endroits de la planète.

II. Etat actuel de l’humanité : ego

Lorsque vous associez un mot à un objet, vous ne savez pas ce qu’il « est ». Regardez une pierre et sans lui apposer d’étiquette verbale, laissez la être. Vous percevez que tout ce qui existe ne peut être totalement connu et que chaque chose possède une profondeur insondable qui suscite un sentiment d’émerveillement. La peinture de la chaise à 5$ de Van Gogh s’est vendue 25 millions $. Avec les étiquettes et les mots, on gagne en ingéniosité mais on perd en joie, en créativité.

Le moi illusoire

« Je » est le sens illusoire du moi, une illusion optique de la conscience (Einstein). L’enfant qui grandit assimile « je » à son nom (Jean a faim devient j’ai faim) et l’identifie ensuite à un genre, à des possessions, à une race, une religion, une profession et ensuite à des rôles (mère, père, mari, femme) et finit par être tout ce qui est arrivé au « moi » par le passé. « Moi et mon histoire ». Quand vous atteignez l’éveil, vous réalisez que le « je » provient d’un espace beaucoup plus profond de vous et vous réalisez que vous n’êtes pas votre mental mais la présence qui se trouve à l’arrière plan et qui observe.

La petite voix dans la tête

« La folle du métro » qui parlait toute seule… Si elle est folle, tout le monde l’est, moi y compris. Ce n’est qu’une question de degré.

L’identification aux objets

L’ego est complètement conditionné par le passé. La souffrance d’un enfant à qui on a pris son jouet est liée au « mon » jouet auquel l’enfant s’est identifié. Plus tard, pour se distinguer des autres et se sentir plus soi-même, on s’identifie à sa voiture, sa maison, ses vêtements… Nous sommes des consommateurs de renforceurs d’identité et assimilons le sens de notre valeur personnelle à celle de nos possessions. J’ai, donc je suis. Plus j’ai, plus je suis. Je n’ai pas encore = je ne suis pas assez. L’avoir est une fiction de l’ego pour se donner l’impression d’exister. Lorsque l’on perd un bijou, on en fait un drame comme si l’on pensait que notre essence ou une partie de nous s’y trouvait. L’identification aux choses ou au mental, cache aux gens leur être ou leur essence qui a cependant toujours été là. Ceux qui restent dans l’avoir ou le vouloir avoir sont les « pauvres d’esprits ». L’énergie qui sous-tend ce vouloir avoir crée une énergie opposée d’égale intensité qui les conduit finalement à leur chute. Entre-temps, ils créent l’enfer sur terre.
Il ne faut pas essayer de se débarrasser de l’attachement aux objets, mais d’être conscient de cet attachement pour comprendre que le lâcher prise est un acte plus puissant que celui de se défendre ou de s’accrocher. La vie procure exactement l’expérience dont vous avez le plus besoin pour que votre conscience évolue. Comment le savoir ? Parce que c’est l’expérience qui vous arrive en ce moment !

L’identification au corps

A part l’identification aux choses, il existe l’identification au corps qui représente également une grande partie du sens que les gens ont d’eux. Elle confine à un rôle, des schémas comportementaux conditionnés,… être une femme, être mince, être jeune,… Le corps n’est après tout rien d’autre qu’une forme physique partageant la même destinée que toutes les autres formes, c’est à dire l’impermanence et au bout, la putréfaction. Vous vous accrochez à la maladie parce qu’elle est devenue la partie la plus importante de ce que vous percevez comme étant vous. La maladie devient une forme de pensée à laquelle l’ego peut s’identifier. Au-delà du corps, il existe un champ énergétique intensément vivant. Sentez la vie dans vos mains, vos pieds… Soyez conscient de votre corps subtil et de sa vitalité. Ancrez-vous dans le moment présent par la présence au corps et sortez de la prison de l’ego. Ne confondez plus le sens de l’Etre à celui de la forme.

Descartes et Sartre

Descartes en disant « Je pense donc je suis » avait trouvé le fondement ultime de l’ego. Sartre a réalisé que la conscience qui dit « je suis » ne peut être la conscience qui pense : quand vous êtes conscient que vous pensez, cette conscience ne fait pas partie de la pensée. S’il n’y avait que des pensées en vous, vous ne seriez même pas conscient que vous pensez. Vous seriez tel le rêveur qui ne sait pas qu’il rêve.   Lorsque vous réalisez que votre véritable identité est la conscience elle-même et non ce à quoi la conscience s’est identifiée, vous connaissez la paix et vous « êtes ». Vous acceptez ce qui est et vous vous ouvrez à la vie. Quand vous cédez intérieurement, que vous cessez de résister, que vous lâchez prise, une nouvelle dimension de la conscience s’ouvre.

III. Au cœur de l’ego

Quand vous dites  « je », c’est l’ego qui parle. L’ego se nourrit d’identification et de division. Pour survivre, l’ego se bat continuellement pour se protéger et se renforcer. Pour se sentir supérieur et plus important, il critique, condamne, donne tort aux autres, utilise la violence physique ou verbale, devient amer, indigné, offensé, lésé. Ne pas réagir à l’ego des autres est la façon la plus efficace de dépasser votre propre ego ainsi que l’ego collectif. Reconnaissez la voix dans votre tête qui se plaint pour ce qu’elle est et vous réaliserez que vous n’êtes pas la voix mais la conscience qui est consciente de la voix.

Réactivité et rancune

N’essayez pas de vous débarrasser de la rancune. Le pardon se produit naturellement quand vous réalisez que la rancune n’a d’autre raison d’être que de renforcer un faux sens de soi et de maintenir l’ego.

Avoir raison et donner tort

Avoir raison, c’est s’identifier à une position mentale. Pour avoir raison, il faut que quelqu’un ait tort. Les parties opposées croient qu’elles possèdent la vérité : chacune se voit comme victime et voit l’autre comme le méchant. Ceci est extrêmement satisfaisant pour l’ego et renforce le sentiment de division entre vous et l’autre dont la différence est grossie au point que vous ne pouvez plus sentir votre part d’humanité commune.

La guerre est un état d’esprit, un combat contre la peur de n’être personne

En vous battant contre l’inconscience, vous tomberez dans l’inconscience. Vous renforcez tout ce contre quoi vous vous battez. Et ce à quoi vous résistez se perpétue. Quel que soit le comportement manifesté par l’ego, la force cachée le motivant est toujours la même : besoin de se distinguer, d’être spécial, d’avoir l’attention, le contrôle, le pouvoir, le besoin d’avoir un sentiment de division, d’opposition, d’avoir des ennemis. « I can’t get no satisfaction » est la chanson de l’ego par excellence… L’émotion qui gouverne l’activité de l’ego est la peur, la peur de n’être personne. Je défends mes opinions comme si elles étaient mon propre moi tant je me suis identifié à elles. J’agis comme s’il s’agissait de ma survie. Il faut que je gagne sinon je me détruis… C’est ça l’illusion. « Ne cherchez pas la vérité. Laissez seulement tomber vos opinions. » Pourquoi cette peur ? Parce que l’ego existe du fait qu’il s’identifie à la forme et qu’il sait qu’aucune forme n’est permanente. Tout ce qu’il faut pour se libérer de l’ego est en devenir conscient. Seule la présence peut transformer votre état de conscience. Lorsque Jésus dit « Renie-toi toi-même », il dit : « détruis l’illusion du moi » pour que nous puissions nous éveiller à la dimension de l’absence de forme en nous, à ce qui est au-delà de la mort.

IV. Rôles joués par les visages de l’ego

Les gens sont généralement inconscients des rôles qu’ils jouent : ils sont ces rôles afin d’être remarqués, reconnus, louangés, admirés. Chaque fois que vous vous sentez supérieur ou inférieur à quelqu’un, plus ou moins que quelqu’un, c’est l’ego qui entre en jeu…

Les malveillants, les victimes, les amoureux…

Certains egos, les malveillants, qui ne réussissent pas à se faire louanger ou admirer cherchent de l’attention négative en provoquant une réaction négative chez quelqu’un. Il s’agit souvent d’ego amplifié par une souffrance émotionnelle du passé qui veut se renouveler en faisant à nouveau l’expérience de souffrance. Il cherche l’attention par la notoriété et la condamnation « S’il vous plait, dites-moi que j’existe, que je ne suis pas insignifiant». La victime cherche l’attention sous forme de pitié ou de sympathie. L’amoureux recherche la personne qui va le rendre heureux en jouant « je jouerai à qui tu voudras et tu joueras à qui je voudrai »… Il a la femme au foyer, le mâle macho, la personne cultivée qui étale sa culture comme un autre ses voitures, l’adulte, le papa protecteur… Des rôles enfermants qui rendent les échanges humains aliénants, déshumanisés et faux. Les personnes qui interagissent sont chacune une image mentale pour l’autre. Il ne peut y avoir de vraie relation. Soyez l’Etre derrière le faire et soyez présent.

Renoncez aux définitions de soi

Pouvez-vous cesser de faire appel à la pensée pour vous trouver une identité ? Quand vous acceptez totalement que vous ne savez pas qui vous êtes, vous accédez à un état de paix et de clarté bien plus près de ce qui vous êtes vraiment. Les seules personnes à vraiment changer les choses en ce monde sont celles qui amènent la nouvelle conscience. Ces personnes n’essaient pas de devenir quelqu’un en particulier. Elles sont totalement elles-mêmes, renoncent à se définir.

Le malheur de fond et le secret du bonheur

L’ego crée la division et la division crée la souffrance, la colère, la haine, l’impatience, l’irritation, la nervosité. Des histoires que l’ego crée pour vous faire croire que vous ne pouvez pas être en paix maintenant. La seule occasion d’être en paix c’est maintenant. Le secret du bonheur c’est faire un avec la vie à chaque instant. Ce n’est pas vous qui vivez votre vie mais la vie qui vous vit. Je suis vie. Je et vie ne font qu’un.

V. Le corps de souffrance

L’origine d’une émotion

L’ego a une autre dimension que celle de la pensée. Celle de l’émotion. Lorsque vous vous identifiez à l’émotion et qu’elle prend possession de vous, elle devient ego. Il faut distinguer une réaction instinctive du corps à une situation extérieure d’une émotion qui est la réaction du corps à une pensée.   Le corps ne fait pas la distinction entre une situation réelle et une pensée. Il réagit aux pensées comme s’il s’agissait de la réalité : dans un lit bien chaud vous pouvez penser « je suis en danger » et sentir l’accélération des battements de votre cœur, et générer ainsi davantage de pensées anxieuses. Il s’agit d’un cercle vicieux à l’origine de nos mélodrames émotionnels.

Le canard au mental humain

Deux canards qui se sont pris le bec, se séparent, nagent, battent vigoureusement des ailes et se remettent à voguer en paix. Si le canard avait un mental humain… imaginez à quel point sa vie serait problématique ! Laissons tomber l’histoire, battons des ailes et revenons au seul et unique lieu de pouvoir, le présent ! C’est notre présence même qui devient notre identité au lieu des pensées et des émotions.

Le corps de souffrance

Le corps de souffrance vit dans presque tous les êtres humains. Il a sa propre intelligence. Son objectif est la survie et sa drogue est le malheur. Corps de souffrance et pensée se nourrissent l’un l’autre. Les corps de souffrance vont chercher leur combustible dans les relations familiales ou amoureuses. Lorsque vous épousez votre femme ou votre mari vous épousé son corps de souffrance également. Si vous avez épousez un malveillant, un jour vous apercevrez dans ses yeux que vous n’y voyez plus la vie. Vous y voyez la haine : c’est son corps de souffrance qui a pris possession de lui qui vous parle. Tout ce que la personne vous dit, c’est la version de la réalité du corps de souffrance, une réalité déformée par la peur, l’hostilité, la colère, le désir d’infliger et de subir davantage de souffrance. Il s’alimente de la plus petite chose pour déclencher un état malheureux et reste parfois constamment affamé. Ces personnes amplifient leur besoin de l’ego de se trouver des ennemis, souvent au sein même de leur organisation, car elles trouvent toujours des raisons pour se sentir mal et que leur corps de souffrance continue de trouver exactement la souffrance qu’il cherche. Il est très difficile de trouver un conjoint n’ayant pas de corps de souffrance mais il serait sage de choisir quelqu’un dont le corps de souffrance n’est pas trop dense. Ce que vous faites aux autres, vous vous le faites à vous-même. Vous ne pouvez transcender votre corps de souffrance que si vous prenez la responsabilité de votre état dans l’immédiat. Au lieu d’accuser l’obscurité, faites surgir la lumière !

VI. La libération

La libération du corps de souffrance peut commencer lorsque vous réalisez que vous avez un corps de souffrance. Ce n’est pas le corps de souffrance qui cause la souffrance que vous infligez aux autres et à vous-même mais l’identification à lui.

Le corps de souffrance chez les enfants

Lorsque l’enfant subit une attaque du corps de souffrance, restez présent pour ne pas être amené à réagir émotionnellement. Ne prenez pas la chose trop au sérieux et ne cédez pas à ses demandes. Le corps de souffrance sera frustré par l’absence de réaction. Après la crise, posez-lui des questions : Qu’est-ce qui s’est passé en toi hier quand tu criais ? Comment t’es-tu senti ? Comment était cette chose qui s’est emparée de toi ? Est – ce que tu verrais cette chose ? Est-ce qu’elle va revenir ?… Ces questions servent à éveiller la faculté de témoin chez l’enfant de son corps de souffrance et à devenir davantage présent.

VII. Découvrir qui vous êtes vraiment

« Connais-toi toi-même » veut dire « Qui suis-je ? » La vie vous montre ce qui importe vraiment pour vous. Elle s’assure toujours que vous ne pouvez pas vous leurrer pendant longtemps quant à votre véritable identité.

L’abondance

Reconnaître tout le bien qui vous arrive dans la vie est ce qui sert de fondement à l’abondance. Lorsque vous la reconnaissez, l’abondance latente en vous s’éveille. Donnez et vous recevrez. Derrière la succession parfois aléatoire des événements se cache le déploiement d’une raison d’être et d’un ordre supérieur : « La neige tombe, avec chaque flocon à la bonne place ». Lorsque nous sommes suffisamment silencieux intérieurement, nous devenons conscients de l’harmonie cachée derrière le chaos, conscients du sacré, de l’ordre supérieur qui fait que tout a exactement sa place et ne pourrait être autrement. Vous réaliserez aussi que vous n’êtes pas séparé de ce  « sacré » et que vous y participez.

Le bien et le mal – Ne pas se préoccuper de ce qui arrive

Le bien et le mal sont des étiquettes. Refuser de juger quoi que ce soit, accepter la situation telle qu’elle est, adopter le « peut-être » ou le « ah bon » de l’homme sage. Etre en harmonie avec ce qui arrive, c’est être en lien sans résistance intérieure avec ce qui se produit sans l’étiqueter.   Le secret de Krisnamurti est de ne pas se préoccuper de ce qui arrive. De ne pas prendre part au mélodrame humain.

L’ego et le moment présent

L’ego a trois façons de traiter le moment présent. Un, comme un moyen pour arriver à une fin : ne jamais être ici et maintenant pour pouvoir être ailleurs. Deux, comme un obstacle qui justifie un problème auquel il n’y a pas de fin. Et trois, comme un ennemi qui vous fait détester tout ce que vous faites et qui vous fait dire « il faut » « je dois »…

Le lâcher-prise et la joie de l’Etre

Le lâcher prise permet de faire entrer de la verticalité et de la profondeur dans votre vie. La joie de l’Etre est le seul véritable bonheur. Elle émane de la dimension sans forme en vous, de la conscience même et elle fait par conséquent un avec ce que vous êtes. Stephen Hawking disait « Qu’aurais-je pu souhaiter de plus ? »

En pratique

Quand quelqu’un vous critique, ne faites rien, ne réagissez pas. Vous réaliserez que rien de vous n’a été diminué mais qu’en devenant moins vous êtes devenu plus.

L’extérieur est comme l’intérieur

Comme vous ne pouvez pas entendre, voir, toucher, goûter, sentir l’espace, comment pouvez-vous savoir qu’il existe ? Quelque chose en vous a une affinité avec l’espace qui vous permet d’en être conscient. En étant conscient de l’espace, vous n’êtes pas vraiment conscient de quoi que ce soit sauf de la conscience elle-même, de l’espace intérieur de la conscience. Par vous, l’univers devient conscient de lui-même ! Quand vous regardez la profondeur insondable de l’espace ou que vous écoutez le silence de l’espace, vous entrez en résonance avec cet espace et ce silence comme si vous les reconnaissiez. Pour mener une vie saine, dansez entre la forme et l’espace.

VIII. La découverte de l’espace intérieur

« Cela aussi passera »… La non-résistance, le non-jugement, le non-attachement sont les trois aspects fondamentaux de la liberté véritable et de l’illumination authentique. Une fois que vous constatez et acceptez la nature transitoire de toutes les choses et l’inévitable changement, vous pouvez apprécier les plaisirs de la vie pendant qu’ils durent, sans peur et sans anxiété. Vous devenez l’astronaute qui voit la planète et réalise qu’elle est un paradoxe : infiniment précieuse et infiniment insignifiante. « Cela aussi passera » amène le détachement et l’espace intérieur. L’espace intérieur autour de la souffrance, entre les pensées, la paix avec Dieu qui permet d’entrer dans la danse de la création sans entretenir des exigences insensées envers les autres. Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire. L’œil ne se rassasie pas de voir et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.

Perception des objets et de l’espace

« Je ne suis jamais contrarié pour la raison à laquelle je pense ». Dites ou pensez « je suis » sans rien ajouter et prenez conscience de votre présence. Percevez-la. Regardez un objet et percevez le sans penser. Certaines personnes se sentent plus en vie lorsqu’elles voyagent parce que leur perception prend plus de place que la pensée : elles deviennent plus présentes. Apprenez à respirer. Selon Nietzsche, la respiration est un des phénomènes les plus subtils et apparemment insignifiants qui crée le plus grand bonheur.   Prenez conscience de votre corps subtil.

Espace intérieur et espace extérieur

Votre corps physique qui est une forme s’avère sans forme quand vous y descendez en profondeur. Il est une porte qui donne sur l’espace intérieur. Bien que cet espace n’ait pas de forme, il est intensément vivant. Le corps humain que nous percevons comme une forme est en réalité de l’espace vide à 99,99%. Nous devons entrer dans le corps pour pouvoir le dépasser et découvrir que nous ne sommes pas lui. Etre aligné sur l’espace plutôt que sur la forme, voilà ce qui amène de la perspective et de l’équilibre dans votre vie. Mettez un intervalle entre une vision ou un son inhabituel et apprenez à le prolonger. La quiétude est le langage de Dieu.

IX. Votre raison d’être profonde

La vie a une raison d’être intérieure – l’Etre – et une raison d’être extérieure – le faire – qui sont si entremêlées qu’il est presque impossible de parler de l’une sans parler de l’autre. Votre raison d’Etre est ce que vous faites dans le moment présent. C’est pourquoi il faut tendre vers l’harmonisation de vos objectifs et intentions avec la pulsion évolutive de l’univers pour être en équilibre. Quoique vous fassiez, vous réussirez merveilleusement bien puisque le faire devient le point central de votre attention et devient un canal par lequel la conscience arrive
jusqu’à ce monde. Quand vous êtes stressé, la raison d’être extérieure a pris le dessus et vous avez perdu de vue votre raison d’être profonde. Honorez les petites choses qui servent de fondation à la naissance de la grandeur et accordez toute votre attention aux gens que vous rencontrez. Accordez votre attention à chaque pas : la destination est secondaire. Passez à l’action à partir d’un plan plus profond, pas à partir de la peur ou du désir de l’ego.

X. Une nouvelle terre

« Pourquoi l’univers se donne-t-il la peine d’exister ?» demande Stephen Hawking. La raison d’être extérieure de l’univers est de créer des formes et de faire l’expérience de l’interaction des formes. Sa raison d’être intérieure est de s’éveiller à son essence sans forme. Suite à quoi, une réconciliation s’effectue entre raisons d’être extérieure et intérieure pour amener cette essence dans le monde de la forme et transformer ainsi le monde… C’est la réconciliation du monde et de Dieu. La réalité est un tout unifié fragmenté par la pensée. C’est cette fragmentation qui donne lieu aux fausses interprétations. L’ignorance concernant la condition humaine fait souffrir. Peu importe notre niveau d’activité et la quantité d’efforts que nous fournissons, c’est notre état de conscience qui crée le monde.

Les 3 modalités de l’action éveillée

Il existe 3 façons dont la conscience peut passer dans ce que vous faites et par lesquelles vous pouvez harmoniser votre vie avec le pouvoir créatif de l’univers.
L’acceptation : vous pouvez ne pas prendre plaisir à ce que vous faites mais au moins accepter que c’est ce que vous avez à faire. La seule chose qui importe vraiment est la prise de responsabilité de votre état de conscience, de prendre la responsabilité de votre vie.
Le plaisir : la foi ne vient pas de ce que vous faites mais passe dans ce que vous faites et, par conséquent, rayonne dans le monde du plus profond de vous. La joie de l’Etre, c’est la joie d’être conscient, d’être présent à ce que l’on fait.
L’enthousiasme : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le recevrez ! Enrichissez la vie des gens que vous rencontrez et sentez que vous êtes une ouverture par laquelle l’énergie arrive de la Source du non-manifeste et bénéficie à tous. Soyez un porteur de fréquence et ménagez une quiétude spacieuse en ce monde en étant totalement présent à ce que vous faites.
 
Laurence de Vestel, mai 2014 – © Oltome.com
Si vous avez aimé « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent », vous aimerez sans doute du même auteur :  » Mettre en pratique le pour de l’instant présent »

« Nouvelle Terre » est un des livres les plus puissants qu’il m’ait été donné à lire ! Un chef d’oeuvre.  Eckart Tolle nous parle de l’ego et de la logique universelle dans un langage d’une clairvoyance exceptionnelle.  Eckart Tolle est un maître incontestable.  Un livre que tout le monde devrait lire, à commencer par nos dirigeants…
Voici le lien pour écouter « Nouvelle terre » en livre audio… n’hésitez pas à vous y plonger… !

Oltome - Eckart Tolle biographie

Eckhart Tolle : biographie

Eckhart Tolle (Ulrich Leonard Tolle) est né en Allemagne en 1948. Il a étudié aux universités de Londres et de Cambridge. Eckhart Tolle est sans doute le maître spirituel le plus stimulant de notre temps. Il est conférencier dans le monde entier et l’auteur d’ouvrages bestseller  :  « Le pouvoir du moment présent » (1997), "Mettre en pratique le pouvoir du moment présent" (1999) , et « Nouvelle Terre » (2005), "Le secret de Milton" (2009), "L'art du calme intérieur" (2011) Eckart Tolle s'est senti déprimé la plus grande partie de sa vie jusqu’à ce qu’il connaisse, à l’âge de 29 ans, une « transformation intérieure ».  Suite à cela,  il passa plusieurs années à vagabonder « dans un état de félicité profonde ».  Il décide de se consacrer à la compréhension, à l’intégration et à l’approfondissement de cette transformation.
"Le moment présent est le bien le plus précieux qui soit".
Ce long voyage intérieur l’amène à devenir enseignant spirituel.  Il déménage en Amérique du Nord et commence à écrire son premier livre, "Le pouvoir du moment présent".  Cet ouvrage publié en 1997 est considéré comme l’un des ouvrages spirituels le plus fort de notre temps. « Le Pouvoir du moment présent » et « Nouvelle terre » se sont vendus à ce jour à plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde.  Ils ont été traduits dans plus de 30 langues. En 2008, environ 35 millions de personnes ont participé à une série de 10 Webinaires en direct avec Eckhart Tolle et la présentatrice de Oprah Winfrey.  Les exercices d'Eckhart Tolle sont fondés sur de courts moments de méditation pour développer l'éveil de la conscience de soi, le sens de l'écoute et l'attention perceptive (corporelle). Cette pratique vise à faire taire quelques minutes le courant de la pensée ordinaire.  Ce qui permet  d'avoir une conscience de soi plus profonde. Une pratique qui vise le relâchement des conflits ou malaises propres à l'homme contemporain. Son enseignement simple et profond a aidé des milliers de gens à trouver la paix intérieure et une existence accomplie. Eckhart Tolle n’est rattaché à aucune religion en particulier.  En effet, son travail est influencé par un grand nombre d’enseignements spirituels de la non-dualité et du New Age.  Aujourd'hui, Eckhart Tolle vit à Vancouver au Canada.
Elephant Oltome

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