Seule meurt la peur de Barry Long
Aux gens de la terre
Il n’y a aucun problème sur Terre.
La Terre est belle, joyeuse, cosmique, éternelle.
Le monde est la superstructure malheureuse que l’homme a imposée à la Terre.
Le monde est constitué des problèmes de l’homme.
La terre, ainsi que le monde, sont en vous.
Si vous percevez et ressentez de la beauté dans votre vie, vous êtes en contact avec la terre et la vie qui sont en vous.
Si, dans votre vie, vous voyez des problèmes et vous sentez malheureux, vous êtes en train de regarder le monde.
Toute douleur mentale ou émotionnelle que vous ressentez à n’importe quel moment de votre vie, et qu’elle qu’en soit la cause, est due au monde qui réside à l’intérieur de vous. Vous avez délaissé la Terre pour vous tourner vers le monde.
Avec calme et courage vous devez descendre au fond du monde qui est logé en vous et aller au-delà de ses limites. Pendant un certain temps, c’est l’enfer. Passez à travers l’enfer de la bonne manière, et vous vous retrouverez vous-même, dans la beauté inaltérable et la joie de la Terre. Et malgré vos craintes et les angoisses qui appartiennent au monde, vous ne perdez rien du tout. Seule meurt la peur.
I. L’être derrière le masque
Le masque
Il y a très longtemps, lorsque les êtres humains n’étaient pas incarnés dans leur corps physique, un homme avait fabriqué un masque merveilleux. Il avait l’habitude de mettre son masque et de s’amuser en accostant soudainement les passants. Tout ce qu’il voulait, c’était l’excitation due à leur réaction. Il savait que c’était lui derrière le masque. Il savait que le farceur c’était lui. Au début il sortait le masque deux fois par jour. Puis, s’habituant à l’excitation que lui procurait cette activité, il commença à le porter toute la journée, et finalement il n’éprouva même plus besoin de l’enlever. Un jour, il s’éveilla : il se sentait seul et divisé. Bouleversé il sortir de chez lui pour se trouver face à une très belle femme. Mais la femme cria et s’enfuit. « Arrêtez-vous, ce n’est pas moi » cria-t-il en tirant sur son masque pour l’arracher. Mais c’était lui. Impossible de détacher le masque. Il était collé à sa peau. Il était devenu son visage.
Cet homme fut la première personne à entrer dans ce monde malheureux. Malgré tous les efforts qu’il déploya pour annoncer à tous le désastre qu’il s’était infligé, personne n’était prêt à le croire. Tout le monde l’avait imité, afin de connaître aussi la nouvelle excitation de jouer à être ce qu’ils n’étaient pas. Ils avaient oublié la façon de vivre joyeusement, en tant qu’être sans masque.
Le masque que vous portez, c’est votre personnalité, le plus grand fardeau de votre vie. Votre personnalité vous coupe de votre vie, de votre élan vital, de votre joie naturelle. Elle brouille votre esprit, craint le futur et se languit ou se plaint du passé. Elle est absolument terrifiée à l’idée d’être démasquée et qu’on que l’on découvre combien elle est fausse et néfaste.
La personnalité est le visage de la malhonnêteté
La personnalité est comme un manteau que vous portez pour vous protéger de la méchanceté du monde. Vous désespérez de ne jamais pouvoir vous en libérer. La vérité, c’est que vous n’avez plus besoin de cette protection mais votre personnalité reconnaît votre peur et ne veut pas vous lâcher.
Le monde est la personnalité de la Terre
Le monde a été construit par l’ignorance de la personnalité. C’est pourquoi le monde est un endroit si cruel comparé à la beauté et à l’intégrité de la Terre et de la nature. De la même façon que la personnalité se nourrit de vous et épuise vos ressources, le monde épuise les ressources de la Terre.
Amour et peur
Vous êtes né sans rien. La douceur et l’innocence sont votre nature. Mais la douceur et l’innocence ne peuvent exister sans protection dans le monde. Votre personnalité s’est infiltrée pour vous protéger. L’amour est votre vraie nature, l’amour constitue votre fond. La personnalité est votre fausse nature, elle provient de votre peine. La personnalité a « peur ». Vous, vous n’êtes qu’amour.
Personne n’est honnête
Tout le monde vit dans le mensonge. Vous possédez la conscience de vous-même et la conscience du passé, ce que les créatures naturelles n’ont pas. Seul l’animal humain s’attache et pense à la douleur de l’évènement. La conscience du présent est absente. Lorsque votre personnalité cesse d’être active, la conscience devient la clé de l’harmonie, de la liberté, de votre joie.
Dix points pour conserver votre énergie
- Cessez de parler du passé
- Soyez vrai avec la situation – Take or leave
- Cessez d’être malhonnête – Faites face à la vie telle qu’elle est
- Ne parlez que si vous avez quelque chose à dire
- Cessez de vous plaindre et de condamner les autres
- Arrêtez de gigoter
- Arrêtez de céder aux caprices de la bouche
- Cessez le maquillage pour les femmes
- En finir avec les banalités et utilisez le nom correct de la personne
- Ne faites pas de grimaces pour que vos proches n’imitent pas votre masque
La vie en mouvement à chaque instant
La vie est dans le lâcher prise à chaque instant. Elle est neuve à chaque instant. Comment apprendre à lâcher et retourner à la vie joyeuse au-delà du masque ?
Test d’intelligence
Voulez-vous être en compagnie de quelqu’un qui est toujours mauvaise humeur, en colère, impatient, déprimé… ? Si la réponse est non, : comment puis-je croire que quelqu’un accepte de vivre avec moi alors que j’ai ces émotions ?
La fin de la mascarade
L’homme qui enlève son masque réalise la vérité qui va le libérer. Il réalise qu’il n’est pas ceci ou cela, mais la joie. Appréciez chaque moment de votre vie et vivez joyeusement. C’est aussi simple que cela. La joie est votre état naturel.
II. La vérité de la Vie sur Terre
Vous n’avez pas le droit d’être malheureux, jamais, car la vie est bonne
Vous avez fait du malheur le partenaire de votre vie. Il s’insinue régulièrement entre vous et les autres, plongeant même vos plus précieux rapports humains dans la discorde. Par l’exemple qu’ils ont de vous, vous contaminez les enfants de cette terrible maladie non naturelle. Vous êtes irresponsable. Vous déshonorez la vie sur terre.
Il n’y a pas de malheur dans les événements
Personne ne peut échapper aux événements de la vie. Les événements qui vous choquent sont là pour provoquer votre réveil. Toute chose pour laquelle vous vivez est appelée à disparaître. Espérer le contraire c’est vivre d’une manière désespérée, dénuée de bon sens. Voilà ce qu’est le malheur. A chaque instant, abandonnez le droit d’être malheureux et soyez libre.
Le malheur est ignorance. Le malheur est substance.
Le malheur qui vous envahit provient du monde extérieur. L’invasion du malheur a commencé par le malheur déjà logé dans le corps de votre mère, et qu’elle avait contracté de la même façon. Depuis l’enfance, dû à l’ignorance de vos parents et à celle de votre entourage, quant aux causes du malheur, le malheur a été autorisé à continuer de croître en vous. C’est maintenant un corps vivant.
Le plaisir émotionnel provient du stimulus de l’excitation. Lorsque l’excitation s’achève, le plaisir disparaît jusqu’à ce que surgissent un autre stimulus. Telle est votre vie, faite de haut et de bas. Entre le plaisir précède la peine, et la peine précède le plaisir. Le redoutable vide de l’ennui et de la solitude vous empêche de percevoir la vérité sur la façon dont votre vie est manipulée. Pour les émotions, la solitude et l’ennui sont comme la mort, la fin de tout espoir de stimulation d’excitation. Avec l’excitation, vous vous re-sentez émotionnellement vivant, ce qui est préférable à la sensation d’être émotionnellement mort ou seul.
Le corps émotionnel
Tous les chagrins de votre enfance et les malheurs de votre vie vivent dans votre corps émotionnel sous forme de boule située au niveau de votre estomac. Lorsque vous être plein d’entrain, le corps émotionnel sommeille. Lorsque le corps émotionnel est plein d’entrain, c’est vous qui sommeillez.
La partie sexuelle du malheur est la recherche du plaisir immédiat.
Dans le corps physique naturel et heureux, l’afflux d’énergie sexuelle apporte pure sagesse… mais le corps émotionnel a tout gâché car il a transformé l’énergie sexuelle en force impure, en recherchant du plaisir dans l’excitation et non pas en soi. Ce qui compte pour le corps émotionnel, c’est que l’afflux d’énergie sexuelle le conduise au paroxysme de l’excitation. Après avoir été excité et calmé ensuite, le corps émotionnel en arrive au redoutable point mort de l’ennui, de l’isolement ou de la solitude. Il va vous forcer à penser aux expériences excitantes du passé… et ainsi de suite. Comme le corps émotionnel est dépourvu d’amour, vous choisissez vos partenaires pour l’excitation qu’ils vous procurent. Tôt ou tard, votre vie amoureuse est un désastre et chaque douleur s’ajoute à votre corps émotionnel.
Ce livre a été écrit pour vous afin de vous dévoiler votre malheur et vous montrer comment vous pouvez commencer à dissoudre votre propre corps émotionnel. Mais il n’est d’aucune valeur si vous n’êtes pas prêt à vous débarrasser de votre malheur en cet instant. Pour vous débarrasser de votre malheur, vous devez tout apporter pour empêcher tout autre malheur de s’accumuler à nouveau en vous.
Le malheur commence toujours maintenant
Empêchez tout autre malheur de s’accumuler à nouveau. Empêchez l’émotion de l’instant d’entrer en vous. Percevez le fait que l’événement a effectivement eu lieu en restant présent et tenez-vous en à l’action. Faites ce qui est juste sans jugez l’évènement, ou qu’il est un problème. Seul maintenant compte.
Tout se passe dans votre conscience.
La clarté avec laquelle vous êtes capable de percevoir un événement détermine la façon dont les événements qui en découlent vous affecteront dans le futur. Cessez de créer des problèmes à partir de la conscience que vous avez des événements. Votre conscience est créatrice. Cessez de créer des problèmes.
Ne soyez pas le problème. Soyez, et la solution arrive.
Moins vous faites un problème de votre vie qui la constitue, moins de temps ou d’émotion est créé entre l’évènement et sa solution naturelle. Les événements s’écoulent hors du temps et la vie est douce, facile et sans effort.
Dissoudre le corps émotionnel qui s’est développé en vous dès votre naissance est un travail considérable.
Regardez énergiquement
Pour commencer, sentez la présence de votre corps émotionnel à l’intérieur de vous. Fermez les yeux et fixez votre attention sur votre estomac. Le malheur est logé dans votre ventre. Il ne lâchera pas prise : vous devez y aller vous-même et l’extirper consciemment.
Quand le faux est détruit vous revenez à la vie
Percevez ce qui est là sans conclure, sans penser. Le calme est votre seule force pour lutter contre cet extraordinaire adversaire à l’intérieur de vous. De plus en plus de calme, c’est la voie. Avec votre conscience du présent, vous traitez l’enfer qui ne peut supporter le calme de votre présence.
III. L’amour, l’enseignant
Votre amour est toujours à l’intérieur de vous. Il est totalement dépourvu d’exigence envers qui que ce soit ou que ce soit en ce monde. Il est complet tel qu’il est, en vous. Il n’a rien à voir avec l’amour humain qui vous fait chercher à l’amour à l’extérieur de vous.
L’amour humain provient de vos préférences et aversions
Les préférences et aversions donnent naissance à l’amour humain. Dès la naissance, chacun est amené à s’identifier à ce qui lui plaît, déplaît. Encouragé dès le départ par l’ignorance des parents et de la société, on vous a appris à préférer ceci ou cela, à réagir à la stimulation par le plaisir ou l’aversion. L’enfant s’attache autant à l’excitation de ce qui lui plaît qu’à l’aversion négative et douloureuse de ce qui ne lui plaît pas. Lorsque vous adoptez ce qui vous plaît, vous adoptez ce qui ne va pas vous plaire. Le bon ne peut que succéder au mauvais et le mauvais succéder au bon.
Quand vous êtes malheureux, c’est que vous voulez être malheureux
Votre amour du malheur, c’est votre amour du monde, votre attachement à ce qui vous y plaît et vous y déplait. Vous devez mourir consciemment à vos préférences et aversions. La joie de vivre avec laquelle vous êtes né, est toujours là. L’amour viendra et se reconnaîtra par l’absence de choix qu’il occasionne.
C’est la mort la plus difficile de toute
Vous devez mourir consciemment à vos préférences et aversions, à votre attachement pour eux qui constituent le noyau malheureux logé en vous-même Des volcans bouillonnant faisant de votre vie ou celle de quelqu’un d’autre, une misère. Toute la violence, la haine et l’inhumanité proviennent de cette couche subconsciente où les anciennes douleurs personnelles sont enracinées.
IV. L’enfant possédé
Chaque enfant est né avec l’amour comme la sensation de lui-même. Dans l’ignorance leur propre vérité et de celle de leurs enfants, les parents sortent l’enfant de lui-même pour le conduire vers leur propre condition malheureuse. La crèche et les habitudes familiales induisent chez l’enfant une dépendance à ce qui lui plaît ou pas dans le monde extérieur. Il en oublie sa vérité et commence à rechercher l’excitation sensorielle comme mode de vie et devient émotionnellement dépendant.
Le monde entier est psychiquement possédé
Une laideur distincte et intermittente s’empare de l’enfant. Cette force satanique est l’émotion vivante du malheur psychique, qui par l’ignorance du monde pénètre et prend possession de chaque enfant qui absorbe continuellement dans son subconscient le propre malheur sous-jacent de ses parents. La possession psychique se perpétue d’elle-même. Personne ne sait que chaque enfant est psychiquement possédé parce que celui qui pourrait le savoir est lui-même psychiquement possédé.
La responsabilité du parent aimant
Est celle de maintenir son enfant en contact avec sa conscience originelle et la douce sensation de lui-même. De lui parler, tout au long de sa vie, à partir de son intégrité dans un langage franc et aimant, du savoir de la vie et de l’amour, et comment garder le malheur hors de soi. Si vous voulez sauver l’enfant, vous devez vous sauver vous-même, entraînant les humeurs chagrines et le malheur hors de vous-même. L’enfant doit être guidé à reconnaître l’envahisseur pour ce qu’il est, quelque chose de séparé de lui-même, une émotion malheureuse à laquelle il ne doit pas s’attacher.
- Ne conversez pas avec lui de ses préférences et aversions
- Ne lui permettez pas de dire ce qui lui plait ou ne lui plait pas
- Ne permettez pas des exclamations comme je veux, je ne veux pas
- Arrêtez : « est-ce que c’était bien ? », « tu as aimé ? », « qu’est-ce que vous avez fait hier ? », « il est malheureux parce que » …
- Faites référence à la joie d’être simplement en vie, sans la stimulation ou d’excitation d’un problème ou d’une activité quelconque
V. La parole du monde
Le monde aujourd’hui est gouverné par le Supermental malheureux, dénué d’amour et de vie, qui en vide la race humaine. Le Supermental éloigne chaque jour l’être humain du contact avec une vie bénie sur une terre bénie. Et ce à une vitesse accélérée et vertigineuse. Il a enlevé la valeur communicative des mots-clés tels que : amour, paix, beauté, vie et vérité. La vie quotidienne consiste en des expressions insignifiantes : comment vas-tu, merci mon chou, j’aime ma voiture, j’aime l’école, excusez-moi, au revoir, bonne journée, comment ça va, bonne nuit… Chaque expression utilisée pour décrire « le beau » est convertie par le mental sans-amour en un exercice stérile d’habitudes et de formalités. Le mot amour n’est plus adéquat pour exprimer l’intimité douce, le caractère immédiat et la vitalité de la pure passion pour la vie.
Seule la vérité pourrait arrêter ce processus. La vérité est aussi puissante et réelle que la parole. L’homme est parole. La seule occupation du fait de vivre devrait consister à trouver cette vérité à l’intérieur de soi. Mais le Supermental ne le permettra pas : il détruit de plus en plus vite et de plus en plus fort ce que l’homme pensait être vrai, mais qui n’est pas la vérité.
VI. Un historique politique du monde
L’histoire de l’humanité est celle de l’évolution du malheur.
Au départ, le bien seul existait. Chacun prenait la responsabilité de son propre « bien » à chaque instant, et tout ce qui en découlait était naturellement bien. L’homme et la femme étaient la joie pure de vivre, au paradis. Aucune peur. On n’avait pas à penser. Ensuite, l’homme et la femme se sont identifiés et attachés à leur corps animal, et ont acceptés la nature mortelle du corps comme la leur propre, accompagnée de sa peur et de sa vision extrêmement limitée de la vie.
Quelque chose d’étranger est arrivé sur Terre : le temps et la pensée
L’étranger extra-cosmique apparaît dans le mental comme l’attachement au temps. L’étranger, c’est le penseur dans l’homme. Il est entièrement faux : ’il contraint l’homme et la femme à croire que le présent dépend du passé et que l’État originel ne peut être atteint que dans le temps, pas maintenant.
Les masses n’ont pas d’espoir
Les humains se sont tous soustraient à leur propre vérité par des activités inconscientes pratiquées par les masses. Les masses sont un rêve rassurant pour le cerveau humain qui trouve sa sécurité et son identité au sein du troupeau. L’introduction de la démocratie fut la première tentative concertée des gens malheureux pour trouver leur bonheur. L’obtention du droit de vote a permis aux masses d’exprimer leur malheur. Les hommes avaient abandonné la responsabilité de leur malheur à d’autres gens malheureux qui avaient maintenant le droit de les rendre malheureux.
Dieu était mort. Plus de responsable.
L’homme s’est attaché à un nouveau corps, le corps politique, la notion d’appartenir à une masse constituée de tout le monde. L’homme avait renoncé à la réalité de lui-même en faveur du rêve de salut des masses. Tout le malheur vient du pouvoir des gens qui ont capitulé devant la force. La démocratie a aboli l’individualité. Plus un seul individu n’était responsable de sa vie, ni des injustices de la démocratie. Les politiciens ne prennent pas la responsabilité de la pauvreté, de l’inégalité, que le système démocratique entretient.
Les processus de la démocratie conçus pour perpétuer le malheur
L’habitude croissante du confort des commodités atténua la peine causée par le malheur logé à l’intérieur de l’homme. Et pourtant, si la perception de cette peine diminuait, la sensation d’être en vie aussi. L’homme savait qu’il était vivant mais il ne pouvait plus le sentir. Pour encourager la faible sensation de vie, l’homme avec besoin d’encore plus d’excitation artificielle. La démocratie n’allait pas le décevoir. Le malheur le poussait à toujours plus à s’évader matériellement pour essayer d’oublier qu’il était malheureux. Il comprit progressivement l’horrible vérité. Il n’y avait personne parmi les autorités pour l’écouter ou pour remédier à son malheur. Puisque personne n’était plus responsable. Dans l’évolution du malheur sur terre, tous les systèmes produisent le même résultat : la tyrannie sans fin du malheur sans échappatoire possible.
La presse, autorisée à duper tout le monde tout le temps
L’évolution du malheur se poursuivait en particulier par l’intermédiaire des journalistes qui se dissimulaient de façon irresponsable derrière leur diffusion en grand tirage. Avec la liberté de presse, ils avaient la liberté de publier sans poser de questions, les préférences et aversions de l’autorité gouvernante. Les politiciens choisirent astucieusement le mot « liberté » afin de sous-entendre que ce qui était imprimé était la vérité. Le gouvernement et la presse pouvaient conspirer contre les gens grâce à leur plus brillant mensonge : la notion de l’intérêt public. Comme seuls les médias et les politiciens avaient le moyen de diffuser leurs opinions, leurs préférences et aversions, tout allait bien.
La démocratie, ce sont les médias.
Pour leur infamie d’avoir vendu le peuple à la presse, les politiciens leur avaient vendu leur âme. Cependant, les médias étaient totalement ignorants de ce qu’ils faisaient. Ils « servaient » le public dans la plus grande irresponsabilité.
Ainsi les nouvelles du monde ne vont qu’empirer davantage et davantage. Chacun pensait que les événements engendraient les nouvelles. Mais ce sont les nouvelles qui créent les événements. Les mauvaises nouvelles transmissent par les médias se multiplieront dans la même proportion que les divertissements qu’ils diffusent. Il sera impossible de reconnaître la signification de l’un ou de l’autre. Divertissements et mauvaises nouvelles vont s’amalgamer. L’excitation obtenue par les mauvaises nouvelles deviendra le divertissement principal. Préférences et aversions commenceront à perdre de leur signification, leur valeur. Les évènements réels vont commencer à avoir du retard sur les derniers reportages les concernant… ce sera la panique.
VII. La loi de la vie
Remettez-vous-en à la Loi de la Vie
Chacun essaye d’être vrai à sa manière et cela ne marche pas. Parce que c’est impossible d’être vrai avant d’être d’abord vrai avec soi-même. Pour vous réveiller et devenir vivant vous devez absolument vous détacher du passé. Vous serez libre dans votre vie et prêt pour le nouveau.
Comment le miracle arrive.
Ne retombez pas dans vos vieux modèles. Soyez vulnérables à l’amour et à ce que vous savez être juste dans l’instant. Ne condamnez pas. N’accusez pas. Ne racontez pas votre triste histoire et plaignez-vous le moins possible. Ne cherchez pas à plaire. Ne vous découragez pas. Résister à la tentation de vouloir résoudre : il n’y a rien à résoudre. Ne vous sentez pas navré pour vous-même. Tenez simplement bon, soyez neuf.
La vie ne vous laissera pas tomber.
L’action de vous mettre vous-même, votre vie en ligne est ce qu’on appelle la foi. La fleur la foi qui déplace les montagnes. Cette montagne n’est que votre peur.
Votre destinée est d’être totalement responsable
Être totalement conscient responsable de soi est le droit et la destinée de chaque être humain. Les individus qui vivent cette loi ne doivent pas chercher à se dérober. Ils savent que chaque transgression devra être payée. Ils observent et acceptent volontairement les décisions de la vie afin d’être plus vrais avec la vie. Ils vivent et agissent avec la connaissance que cette loi est la justice suprême. Le compromis et le conflit disparaissent de leur être. Tel je suis à l’intérieur, telle est ma vie. Je suis les circonstances de ma vie. Il n’y a pas de « juste et de faux ».
Le Karma
Ce qui n’a pas été regardé en face durant une séquence le sera dans la suivante, ou celle d’après, jusqu’à ce que finalement, la vérité de la loi de vienne la vérité vivante propre à soi, l’être. C’est l’éveil. C’est la réalité du temps et de l’existence. C’est le karma. On n’a rien pour rien. Tout ce qui est dû doit être payé c’est sur terre, tôt ou tard. À tout moment, ce paiement se manifeste dans la vie de chacun par des circonstances difficiles ou des problèmes. L’état du compte est votre vie. Il n’y a aucune justice ni vérité plus grande que ceci. Si vous êtes vrai dans ce que vous faites, les circonstances vous auront salutaires. Vous serez de plus en plus responsable et ne créerez plus de problèmes. Seul celui qui aura atteint un certain niveau de conscience peut être garant devant la loi Karmique.
Vous êtes maintenant responsable
L’état du compte karmique du père retombe sur le fils. En en étant conscient, c’est en être responsable. Vous et la loi karmique ne faites qu’un. A partir de maintenant, si vous n’êtes pas vrai avec vous-même, vous allez automatiquement attirer les circonstances qui vous rendront plus responsable et plus vrai dans le domaine en question. L’obstacle principal a la vérité est la peur, ainsi que le désir de rester dans le confort physique et la sécurité émotionnelle. Ce qui continue à vous causer des problèmes ce sont les situations auxquelles vous ne faites pas face et que vous fuyez. Dans chaque situation, vous ne pouvez faire plus que de votre mieux. Ne revenez pas sur le passé. Les opportunités d’essayer à nouveau ne vont pas manquer. La vie s’assurera que vous perceviez le merveilleux de cette loi et la précision avec laquelle elle se charge de votre vie. Alors vous commencez à vivre le miracle qui consiste à contrôler les circonstances de votre vie comme faisant partie de vous-même.
VIII. Mort, naissance et le Secret de l’enfer
La seule mort ou renaissance est maintenant
La mort est la mort. Même si vous mourriez 1000 fois, vous ne pourrez pas vous souvenir de la mort. À moins que vous ne mouriez constamment à votre moi émotionnel pendant que vous êtes en vie, vous craindrez toujours la mort qui s’approche. Quand l’ignorance meurt, la peur meurt, la vie est, et vous sentez et savez que vous êtes re-né. La vie est toujours présente. Elle l’était bien avant que toute forme de vie apparaisse. La vie est l’être au-delà du corps.
Après la conception
Avant la naissance, la matrice, (mon monde) et la sensation de mon corps (que je suis) sont presque totalement en harmonie. Corps et monde ne font aucun. Lorsque à la naissance, je suis expulsé du corps de ma mère, cette unité vole en éclats. Pour la première fois, je prends conscience d’un manque. Je connais désormais l’envie ardente, je découvre progressivement la douleur. Je veux ce que j’avais auparavant, la perception originelle de moi-même comme sensation de chaleur, de confort et de paix. Je connais la frustration. Je veux autre chose que ce que je possède et je ne peux rien y faire. À partir de ce moment-là et pour le reste de ma vie, je m’identifierai à toutes les conditions capables de reproduire en moi ce même sentiment que je connaissais à l’intérieur de la matrice. A partir de maintenant, je vivrai ma vie en pleurant et en essayant de matérialiser ce que j’ai laissé derrière moi dans la matrice. Puisque cela est impossible, je ne serai jamais heureux jusqu’à ce que je meure. Tel est le destin de l’ignorance.
Avec la mort vous ne perdez rien sauf votre ignorance
La présence, c’est vous. Au moment de votre mort, votre présence représente la totalité de votre vie qui arrive à son terme. Cette vie ne fait que commencer. Tout comme vous l’étiez avant votre conception de la matrice de votre mère, vous êtes la vie. Après la mort, le travail réel commence. Vous vous débarrassez de toute votre expérience, de votre passé, en le transformant et on le transmutant en des formes du présent. En devenant moins, vous devenez plus. Plus réel. Vous mourrez inconscient si votre moi éternel ou votre essence divine n’ont pas été suffisamment réalisés durant votre vie terrestre. Le projet entier de l’existence dépend de ce qui est fait sur terre. Il n’y a que sur terre que la libération de l’ignorance peut être atteint. Après avoir lu ce livre, vous avez pris la responsabilité de votre vie, vous pourrez être certain d’avoir établi une présence ou une conscience divine accessible dans le monde éternel.
Epilogue
Ce livre va travailler à vous libérer du malheur. Chaque chose que vous êtes poussé à critiquer sera le reflet énergétique de quelque chose dans votre travail, dans votre amour, dans vos relations, qui vous rend malheureux et que vous évitez. Vous choisissez d’identifier le problème là où il ne se trouve pas, dans ce livre, plutôt que là où il se trouve, dans votre vie. Mais si vous avez lu sans juger, vous savez ce que vous avez à faire. Vivez la vérité et vous serez libre du malheur. La libération du malheur nécessite que vous mourriez à tous vos attachements. Je vous ai rappelé la dégradation de la terre et vous ai raconté toute l’histoire de l’existence malheureuse pour vous convaincre qu’il n’y a aucun espoir pour ce monde. Vous n’avez aucun espoir à voir. Voyez le monde tel qu’il est. Abandonnez-vous à ce qui est. En mourant chaque jour à votre malheur, mourant pour vivre, réalisez l’incroyable vérité : la mort n’existe pas. Tout ce qui meurt est ma peur de mourir. Seule meurt la peur. La peur de la mort est libération.
Laurence de Vestel – Seule meurt la peur – Juin 2022 – ©oltome.com2023
« Seule meurt la peur » est un livre fondamental et transformateur ! Un enseignement exceptionnel qui ne fait pas de quartier. Barry Long décortique les causes et les conséquences qui font croire à l’homme que sa vie est en enfer et nous explique comment nous en libérer. Barry Long fut le maître d’Eckart Tolle dont on sent immédiatement l’influence dans ses écrits. Vous ne regretterez pas ce livre qui vous libérera du malheur. Génial !