"Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut." Ciceron

Vivre heureux dans un petit espace

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre de Dominique Loreau « Vivre heureux dans un petit espace »

1. Les avantages des petites surfaces

Un petit habitat est souvent la solution à bien des problèmes. Un grand espace dit fatigue, responsabilité, éparpillement, entretien, embellissement, protection, nettoyage, paiement, remboursement, encombrement, désencombrement, décoration, re-décoration. « Si vous n’avez pas de possessions, vous n’aurez pas de malheurs » disent les Japonais. Plus nos maisons sont grandes, plus elles nous volent du temps. Pour avoir plus de temps, c’est mathématique, il faut simplement posséder moins. L’homme libre possède le temps.
Vivre dans un petit logis net et ordonné c’est faire des économies d’énergie, c’est trouver le repos, l’équilibre, l’apaisement, l’espace mental pour pouvoir enfin être heureux et vivre dans la légèreté et l’insouciance d’une vie dans un corps en bonne santé et un esprit libre d’un maximum de contraintes sociales, délivré de la poursuite incessante de tâches inutiles et de plaisirs futiles.
Vivre dans un petit espace c’est aussi faire l’économie de mètres carrés inutiles mais que nous payons. Le luxe absolu c’est l’habitation dans laquelle on se réveille le matin avec une confiance absolue dans la vie et qui permet de rester maître de sa vie : pas d’angoisse d’argent, du temps pour être, de l’espace mental…
 

2. Le regard des autres et le qu’en dira-t-on

La société nous dicte notre bonheur et nous fait croire qu’il est plus important de gagner sa vie que de la vivre. Il est pourtant tellement agréable de vivre en étant « soi », sans avoir à prouver à qui que ce soit quoi que ce soit plutôt que de passer sa vie à faire croire à autre chose que ce qu’on est. « Nul ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement. » Eléonore Roosevelt
« Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l’accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses ». Rainer Maria Rilke Lettres à un jeune poète.
Au XIX siècle, le « Seihin » promouvait la pauvreté en un style d’existence, une éthique pour faire comprendre au peuple que ses pires ennemis étaient l’artificiel, l’outrance le prolixe, le superbe, la richesse et l’ostentation. Le Seihin a prouvé que l’on pouvait faire du « petit » quelque chose de grand et d’abondant.
 

3. Petits espaces et solitudes

La solitude peut être un besoin pour aller au fond de soi, devenir plus complet, découvrir ses richesses intérieures. Permanente ou temporaire, elle est une bouée de sauvetage dans une société qui accapare l’individu de toute part. Un endroit est une solution pour se retrouver. Pour Carl Jung, le silence c’est la fusion avec l’univers. Pour l’écrivain turc Orhan Pamuk, la solitude est une « nécessité de se retrouver dans une chambre pour se frotter à la foule de ses rêves ». La solitude contribue à élargir sa conscience d’être, à devenir un compagnon pour soi-même.
Pourtant rien dans la société ne pousse à être seul car vivre seul permet d’échapper au système. L’existence du solitaire est deux fois plus insouciante que celle des autres. Vivre solitaire dans un petit espace permet une forme de détachement, un renversement des valeurs. Henry David Thoreau à Condord a passé 2 ans et demi de sa vie dans une cabane au milieu des bois et en solitaire. Il disait : « Je gagnais les bois parce que je voulais vivre selon mûre réflexion, n’affronter que les actes essentiels de la vie et découvrir ce qu’elle avait à m’enseigner, afin de ne pas m’apercevoir, à l’heure de ma mort, que je n‘avais pas vécu… »
Une fois que nous avons goûté à la liberté intérieure de ne plus rien désirer et de tout aimer, nous comprenons que ce que nous possédons de plus précieux en nous et que nous avons tous : une vie sans pesanteurs matérielles, sans soucis du lendemain, sans préoccupations,… Une vie sans, sans, sans … Vivre dans un petite espace, c’est opter pour le nomadisme Et un repère !
Les taoïstes, à la retraite s’octroyaient en fin de vie le droit de tout quitter pour se consacrer à eux-mêmes. Le but était d’entretenir leur corps et leur esprit du mieux possible pour aiguiser leur conscience et parfaire leur esprit jusqu’à un point de légèreté et de détachement tels que au moment de quitter leur corps, ils ne regretteraient plus rien.   La sagesse nous indique de décider tant que nous le pouvons encore, car pour mieux jouir de la vie, il faut penser à la mort.
 

4. Déménager dans un plus petit espace était la solution ?

Rien n’est permanent. Tout change. Chaque type d’habitat correspond à différentes périodes et étapes de vie. Un nouveau logis c’est l’occasion de retrouver la clarté, la liberté, une nouvelle cohérence avec soi-même, de faire le deuil d’un passé révolu. « Pendant que l’on attend de vivre, la vie passe. » Sénèque. « Seules les personnes ennuyeuses… s’ennuient. » Proverbe australien.
 

5. Faire d’une surface restreinte un petit paradis

Le designer Conran a compris que le confort, c’est 98 % de bon sens et 2 % d’esthétique. L’élément principal pour obtenir de l’espace, c’est le vide ! L’accumulation apporte de l’inertie. Le vide offre à l’œil et à l’esprit une respiration et aux objets une mise en valeur. Les teintes claires, des miroirs, un bel éclairage rendent un lieu visuellement plus spacieux. Une seule palette de couleurs apporte de l’harmonie à une pièce
 

6. Les japonais et l’espace

Même dans les petits espaces, la nature est présente. Les maisons traditionnelles de Kyoto possèdent un tsubo, minuscule jardin qui n’existe que pour le plaisir des yeux, qui invite à flâner à l’intérieur de soi. L’intérieur est tapissé de tatamis qui renvoient une impression d’espaces bien plus vastes qu’ils ne le sont en réalité. L’architecture japonaise fait partie d’une culture où rien n’est de trop. Le décor témoigne de simplicité, d’humilité, d’une constante recherche de la beauté dans la petitesse du quotidien. Les adeptes du Zen recherchent la perfection dans la mesure, la retenue, la modestie et la modération pour accéder à un monde de beauté et d’harmonie dépouillé à l’extrême et stimulant pour la pensée.
 

7. De la cabane à la maison bijou

« Vous achetez une grande maison et quand vous avez enfin fini de la payer, elle est déjà vieille, abîmée, elle nécessite des réparations et est trop grande pour vous, les enfants ayant déjà quitté le nid familial. » Le propriétaire d’une Tiny House.
 

8. Le futur de l’habitat

Le futur habitat sera réduit pour consommer moins d’énergie. Nous sommes tous des taoïstes et confucianistes nés : au fond de nous nous savons que la meilleure façon de vivre est celle du juste milieu : une vie doucement raisonnable, un équilibre parfait entre action et paresse, entre pauvreté et richesse, entre sérieux et excentricité !

« Vivre heureux dans un petit espace » de Dominique Loreau est un livre de bon sens ! Economie d’argent, économie de temps, économie d’énergie ! L’homme libre est celui qui possède du temps.  Un grand espace dit : fatigue, responsabilité, éparpillement, entretien, embellissement, protection, nettoyage, paiement, remboursement, encombrement, désencombrement, décoration, re-décoration. « Si vous n’avez pas de possessions, vous n’aurez pas de malheurs » disent les Japonais. Plus nos maisons sont grandes, plus elles nous volent du temps. Pour avoir plus de temps, c’est mathématique, il faut simplement posséder moins.  Une fois que nous avons goûté à la liberté intérieure de ne plus rien désirer et de tout aimer, nous comprenons que ce que nous possédons de plus précieux est en nous.  Une vie sans, sans, sans … Vivre heureux dans un petit espace, c’est opter à la fois pour le nomadisme Et pour un repère ! Le luxe absolu c’est l’habitation dans laquelle on se réveille le matin avec une confiance absolue dans la vie.  Restons maître de notre vie : pas d’angoisse d’argent, du temps pour être, de l’espace mental…

Oltome - Dominique Loreau biographie Dominique Loreau est une essayiste française née en 1959. Elle vit depuis les années 1970 au Japon où elle en a appris les coutumes, les traditions et applique à sa façon de vivre à l’européenne les pratiques ancestrales du Pays du Soleil Levant. Elle propose des séminaires destinés à ceux qui veulent simplifier leur vie. Ses livres s’inspirent du bouddhisme zen et propose de simplifier sa vie dans tous les domaines pour mieux l’enrichir. Ils remettent en question notre société de consommation et les comportements qui les accompagnent. « L’art de la simplicité » paru en 2005 chez Laffont l’a fait connaître dans le monde entier. Elle a publié « L’art des listes » en 2007, « L’art de l’essentiel » en 2008, et en « Vivre heureux dans un petit espace » en 2016.
Elephant Oltome

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