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Earthforce : manuel de l’éco-guerrier

Synthèse & résumé À propos du livre Biographie de l'auteur

Résumé du livre de Paul Watson « Earthforce »

 
Préface d’Alice Ferney : Lever une armée pour la terre
Paul Watson a choisi l’engagement total depuis qu’il a dix ans. Fondateur de Greenpeace en 1972, Paul Watson se voit rapidement remercié par l’organisation pour ses services trop passionnés. Il fonde en 1977, la Sea Shepherd Conservation Society, une organisation d’activistes favorable à l’action directe, efficace, spectaculaire. Earthforce est le guide stratégique des activistes pour s’opposer à la tyrannie destructrice exercée sur la nature par les anthropocentristes. La culture et l’expérience de Paul Watson font de lui un merveilleux maître.
 

INTRODUCTION

« Si les militants écologistes paraissent « pénibles et chiants », ils seront demain, pour les générations futures, des ancêtres respectés. » « L’écologie est le mouvement dont l’essor est actuellement le pus rapide au monde et il deviendra bientôt le mouvement social le plus important de l’histoire de l’humanité.» écrit Paul Watson. « Nous pouvons très bien être nos propres ennemis mais nous sommes également nos propres alliés. »
Les quatre sources dont s’est inspiré Paul Watson pour élaborer la stratégie de l’éco-guerrier :

  1. « L’art de la guerre » écrit par Sun Tzu, un général chinois, 400 ans avt J.C. pour qui « l’objectif de la stratégie est la paix ». Or, le mouvement écologiste est une lutte pour la paix et l’harmonie écologiques.
  2. « Le traité des 5 roues » écrit vers 1645, par Miyamoto Musashi, le plus grand maître de kendo de toute l’histoire des arts martiaux japonais. Un manuel de référence pour celui qui s’engage dans la lutte pour la planète pour apprendre une maîtrise parfaite de soi-même.
  3. Les œuvres de Marschall McLuhan, le philosophe canadien des médias. L’éco-guerrier doit maîtriser les forces modernes qui définissent la culture dominante qui sont aujourd’hui les médias.
  4. Sa propre expérience en tant que militant écologiste. Paul Watson est né le 2 décembre 1950 au Canada. Il a étudié l’histoire, l’archéologie, les langues, la communication à l’université en Colombie-Britannique.  Il est passionné pour l’histoire. Il a acquis son expérience de la mer en travaillant sur des vaisseaux marchands scandinaves, avec des garde-côtes canadiens et sur des yachts méditerranéens. Après avoir quitté Greenpeace qu’il avait cofondée en 1972, il fonde la Sea Shepherd en 1977. Il a mené des centaines d’expéditions en mer en vue de combattre les activités illégales d’exploitation de la faune marine, a torpillé de nombreux baleiniers illégaux, provoqué le blocus d’une flotte canadienne de phoquiers, éperonné des bateaux de pêche japonais, mexicains, taïwanais, … Ces actions ont été accomplies sans qu’une seule blessure n’ai été causée, sans aucune condamnation pour crime par un tribunal et ont sauvé des centaines de milliers de baleines, dauphins, phoques, loups, éléphants, arbres…

LES FONDAMENTAUX

La stratégie se réalise à travers cinq voies : la terre, l’eau, le feu, le vent, les rêves. La terre est le fondement, l’eau sert d’inspiration, le feu fait appel au combat, le vent représente la compréhension du passé et le rêve est la route de la Vision.
« Lors d’un conflit vous devez être féroce, connaître le passé, être préparé, apprécier la discipline, être au courant, être prévoyant, toujours concentré, suivre votre intuition avant votre raison et ne pas craindre la mort. »
Il existe plusieurs arts stratégiques. On retiendra ici 6 stratégies : guérisseur, communicateur, artiste, agent infiltré, instigateur, chaman.
Chaque être humain doit choisir une stratégie en fonction de son intuition. Quelle que soit la stratégie choisie, l’éco-guerrier doit passer outre à tous ses problèmes personnels de bien-être et d’ambition, surmonter sa peur de la mort et aller au bout des choses.
Les quatre serments de l’éco-guerrier :

  1. Toujours avoir du respect pour la voie de l’éco-guerrier
  2. Etre au service de la Terre et de tous ses enfants
  3. Etre respectueux de la Terre et de tous ses enfants
  4. S’élever au-dessus de l’amour, du chagrin et de l’ambition personnelle

LE FONDEMENT SPIRITUEL D’UN ECO-GUERRIER

La voie d’un guerrier est une quête éternelle de la sagesse, de l’harmonie et de la compréhension. Seule la quête est réelle et c’est en l’entreprenant que l’on y tend. Seul le présent compte.
« La culture anthropocentrique a appris à la plupart d’entre nous à considérer ses propres croyances comme sacrées. Ainsi, on considère comme blasphématoire de cracher sur la Pierre noire de La Mecque, de détruire le mur des Lamentations à Jérusalem ou de dégrader une statue au Vatican. Si quelqu’un venait à commettre l’une de ces choses, son sort serait rapidement et violemment réglé, et une partie de la société anthropocentrique applaudirait sa punition. Pourtant, lorsque les bûcherons s’attaquent au caractère sacré de ce qu’il reste des forêts de séquoias en Californie, lorsqu’ils dégradent les cathédrales du monde naturel, les mouvements écologistes ne peuvent réagir qu’en lançant des pétitions, en écrivant des lettres ou en envoyant des signes de protestation. Si, selon nous, les forêts de séquoias sont sacrées, alors nous devons considérer leur destruction comme blasphématoire et le cas des destructeurs doit être tout aussi rapidement et violemment réglé… Pour un éco-guerrier, un séquoia est plus sacré qu’une icône religieuse, une espèce d’oiseau ou de papillon est plus précieuse que les bijoux de la couronne d’une nation. »
« L’éco-guerrier est l’égal du loup, de la baleine, du saule, de la guêpe et du troglodyte… Il faut cependant préciser que certaines espèces sont en effet plus importantes que d’autres. Les vers, les fourmis, les bactéries et les poissons sont plus importants que les êtres humains pour la simple raison qu’ils n’ont pas besoin de l’homme pour survivre. Ils sont essentiels à notre existence. Nous ne sommes pas essentiels à la leur. »

LE CONTINUUM

La vie est une transition entre passé et futur. « Les êtres du passé restent connectés aux êtres vivants du futur à travers les êtres vivants du présent. C’est le continuum de la vie. »   Les anthropocentriques ont perdu ce ressenti du lien à leur ancêtres et aux enfants à naître. L’individu biocentrique a un intérêt naturel pour les personnes du passé. La connaissance de l’histoire lui permet de tirer les leçons du passé et de ressusciter certains des modes de vie les plus positifs de nos ancêtres. « Par le savoir et l’intuition, nous pouvons ressentir le passé, percevoir le présent et rêver le futur. » 
« Nés de la Terre, nous retournons à la Terre. Le sol sous nos pieds contient la réalité matérielle des ancêtres de toutes les espèces. Sans les vies du passé, il n’y aurait que peu de sol. Pour cette raison, le sol lui-même est notre ancêtre collectif. C’est pour cela qu’il doit être sacré aux yeux des humains comme il l’est pour les autres espèces citoyennes de la Terre.
L’eau de la Terre est le sang de la Terre, et dans son immensité on trouvera la molécule d’eau qui a un jour donné vie aux cellules de nos ancêtres de toutes espèces. L’eau que vous avez bue a coulé autrefois dans le sang d’un dinosaure, ou a été bue par des fougères précambriennes ou rejetée dans les urines d’un mammouth. Elle s’est servie de la vie de toutes les choses vivantes comme d’une partie de son système circulatoire. Elle circule dans la terre et l’atmosphère, dans les glaciers et dans les corps de tous les organismes vivants. Elle est le lien qui maintient toutes les espèces ensemble et connectées intimement et pour toujours. Ainsi, l’eau est sacrée.
L’air que nous respirons est passé au travers d’un nombre incalculable de systèmes respiratoires vivants et, ainsi, a été chimiquement stabilisé par les plantes et les animaux. Sans les vies qui se sont écoulées, il n’y aurait plus d’air à respirer. Les gaz nécessaires à la vie émergent de la respiration de tous les organismes vivants. La vie de tous les organismes passés a nourri l’atmosphère. Ainsi, l’air est sacré.
Parce que le sol, l’eau et l’air sont sacrés par la contribution de toutes les vies passées, nous devons reconnaître que le passé est sacré et ainsi, que le souvenir de nos ancêtres est sacré. » 
Notre population va bientôt excéder la capacité d’accueil de la planète. Lorsque cela arrivera, elle s’effondrera en raison de facteurs naturels qui amèneront famine, maladie, pénurie d’eau, pollution, manque d’abris et conflits. Cet effondrement a déjà commencé dans de nombreux endroits sur la planète et s’intensifiera rapidement. Nos enfants d’aujourd’hui sont déjà privés de trésors naturels que nos ancêtres ont massacrés lors de leur passage dans le monde. Allons-nous continuer ? Nos enfants d’aujourd’hui ont plus que besoin des éco-guerriers.

  1. Les préparatifs
  • Les gens ne font confiance qu’en ceux qui leur ressemblent et perçoivent comme réel ce que les médias de masse définissent comme tels. Intégrer la duperie à la stratégie peut mener à la victoire. Recruter des célébrités (=crédibilité) pour parler de votre cause la rendra beaucoup crédible. « Il n’y a qu’une chose qui soit pire que d’être la cible des commérages, c’est de ne pas l’être » disait Woody Allen.
  • Commander implique un commandement. Les chefs doivent être avisés, intuitifs, sincères, bienveillants, courageux et stricts. Il y a 9 sortes de chefs : humanistes – dévoués – courtois – saints – chefs de terrain – chefs de première ligne – charismatiques – grands chefs.
  • « Ne faites pas de vos actions inachevées un fardeau. Soyez en paix avec ceux que vous aimez. Honorez vos amis et chérissez ceux que vous aimez. Surveillez vos ennemis, soyez vigilant, mais ne cédez jamais à la peur. La connaissance et l’acceptation de l’inéluctabilité de la mort couplées à l’acceptation de votre mort, vous libéreront et vous permettront de combattre sans crainte. »
  1. La duperie stratégique

Le mensonge est immoral, la duperie est stratégique. Seule la perception que l’on a des faits est réelle, la réalité elle-même n’est que la perception que l’on en a, chaque personne vivant dans sa propre réalité. La duperie doit être utilisée si elle sert l’objectif final et que justice soit rendue.

  1. La confrontation

La confrontation ne peut pas durer : elle est coûteuse et augmente les risques. La capacité d’anticipation et la débrouillardise sont des qualités essentielles à cette phase. Ne faites pas de compromis, pensez à récompenser vos partisans, ne vous mettez pas en colère, ne doutez jamais et laissez vous guider par la passion, le courage et la détermination.

  1. L’art de se battre sans se battre

La véritable excellence consiste à briser la résistance adverse sans se battre pour ne causer ou subir aucune blessure. La forme de commandement la plus efficace consiste à déjouer les plans ennemis.
Ces 5 règles mènent à la victoire :

  • Si vous savez discerner quand vous battre ou ne pas vous battre
  • Si vous savez manier les forces supérieures et les forces inférieures
  • Si vous savez animer vos militants de la même volonté que la vôtre
  • Si vous êtes préparé et que votre ennemi ne l’est pas
  • Si vous mettez en place les stratégies adéquates pour ne pas être gêné par les gouvernements ou grandes entreprises.
  1. Les tactiques

La véritable excellence est de planifier en secret, se déplacer furtivement, de contrecarrer et déjouer les plans de l’ennemi sans verser une goutte de sang, avec la victoire comme seule préoccupation. On distinguera essentiellement 5 différentes approches tactiques : de terrain, médiatiques psychologiques, éducatives, et intuitives.

  1. La lutte pour la planète

« La lutte pour la planète est une force de combat organisée composée de guerriers qui consacrent leur énergie aux objectifs de protection de la biosphère. Force, énergie et organisation sont les ingrédients d’une lutte efficace pour la planète. »

  1. Discrétion et imprévisibilité

L’art de la stratégie repose sur la subtilité et le secret.

  1. Les manoeuvres

Aucune expédition stratégique ne peut être entreprise si l’organisation manque de cohésion.

  1. Rester centré

« Il faut toujours garder ses objectifs à l’esprit. Toutes les décisions doivent être ancrées dans l’objectif de la cause. »

  1. Choisir le champs de bataille
  • Toujours avoir l’esprit clair quelle que soit la situation
  • Demeurez invisible sur le champ des opérations
  • Evaluez le niveau de risque pour chaque situation
  • Toujours rester maître de vos actions
  • Ne prenez jamais de stimulants
  • Toujours éviter la confrontation lorsqu’elle n’est pas nécessaire
  • Ne faites confiance qu’à vous-même
  • Restez en bonne santé
  • Restez toujours concentré sur l’objectif
  • Apprenez l’art de la duperie et exercez-le
  1. Terrain et situations

L’éco-guerrier doit pouvoir contrôler la situation et toutes les directions du terrain. Il doit pouvoir examiner, occuper, sécuriser ou refuser de tenir une position ou une situation.

  1. L’attaque par le feu

« Le seul feu que je cautionne est celui de la passion qui est, en réalité, le plus efficace de tous. Il est positif, constructif et noble. »

  1. Utilisation des agents de renseignements

Servez vous d’agents locaux, d’agents infiltrés, d’agents doubles, d’agents pions ou d’agents « survivants ». Les renseignements sont les éléments les plus importants en de cas de conflit. Les renseignements appuient toutes les manœuvres stratégiques et opérations tactiques.

LE VAISSEAU TERRE (Extraits)

«  Nous vivons à bord d’un vaisseau !
Un vaisseau qui gravite autour de la Voie Lactée à 900.000 km/h. Pour que notre planète fasse le tour de notre galaxie, il faudrait 250 millions d’années. En vérité, le Vaisseau Terre n’a fait à ce jour que vingt tours complets autour de notre galaxie. Nous, humains, n’avons réalisé jusqu’ici qu’un séjour ridiculement insignifiant. L’ironie veut que la dernière fois que notre planète occupait cette même position se situe à la période de la plus grande extinction massive qui a anéanti des millions d’espèces et mené à l’émergence des dinosaures. La planète a mis plus de 20 millions d’années à s’en remettre. Aujourd’hui, nous nous retrouvons à un seuil où la 6ième extinction massive menace notre propre existence.
Comme tout vaisseau spatial, la Terre est dotée d’un système complexe de maintien de la vie qui nous apporte absolument tout ce dont nous avons besoin. Ce système a un nom : la biosphère. Il s’agit d’un système complexe entretenu par des organismes vivants oeuvrant avec des éléments chimiques de base dans un milieu principalement aquatique. L’eau est un fluide essentiel qui subvient aux besoins de chaque cellule à bord du vaisseau spatial. Ce système véhicule les nutriments et élimine les déchets dans une boucle infinie qui maintient la vie à bord du vaisseau.
                  Comme dans tout vaisseau spatial, la Terre transporte un équipage et des passagers. Nous, humains, ne sommes que d’humbles passagers. Nous avons tendance à oublier la présence de ce système irremplaçable de maintien de la vie dans le vaisseau que nous occupons confortablement, au point, d’en détruire tout l’équipage : les bactéries, les algues, le plancton, les arbres, les plantes, les vers, les abeilles, les fourmis, les scarabées, les poissons. Ils sont l’équipage irremplaçable du vaisseau Terre qui nous nourrit et nous apporte ce qui nous est vital. En échange, nous les éliminons, les détruisons, les conduisons à l’extinction dans la plus grande indifférence, sans le moindre remords ou sentiment de culpabilité. Ils sont insignifiants à nos yeux, sans importance.
                 En réalité, ils valent bien plus que nous. Nous avons besoin d’eux pour survivre mais eux n’ont pas besoin de nous. La vérité est que nous existons uniquement grâce à la présence de milliards de créatures de millions d’espèces différentes. Un monde sans vers ou sans ne serait-ce qu’une poignée d’espèces de bactéries serait un monde sans hommes. Un trillion de bactéries vivent à l’intérieur et à la surface de notre corps, pesant à elles toutes près d’un kilo et sont aussi importantes que le sont nos yeux et notre peau.
                  Tout est relié. Nous sommes des Terriens qui vivent sur une planète Océan. Le terme « Terrien » comprend la moindre espèce qui occupe cette magnifique sphère bleue et blanche, ce fantastique navire de vie qui resplendit comme un joyau dans le système solaire, traversant à toute vitesse une vaste galaxie de cent milliards d’étoiles.
                  Combien de temps l’humanité pourra survivre dans un vaisseau où des passagers cruels visent à anéantir l’ensemble de l’équipage du vaisseau Terre ? »

Laurence de Vestel – Septembre 2015 – © Oltome.com

« Earthforce » de Paul Watson se présente sous deux aspects.  D’un côté, il se présente comme un véritable manuel pour celui qui voudrait devenir un éco-guerrier.  D’un autre côté, il nous présente la planète Terre tel un vaisseau spatial, vaisseau dont nous faisons partie intégrante avec un équipage.  Un équipage dont il faut absolument prendre soin.    En effet, cet équipage se compose de tout ce qui est indispensable pour vivre et survivre : les vers, les oiseaux, les fourmis, les bactéries, les poissons…
Paul Watson est un merveilleux maître de par sa culture et de par son expérience.  Combien de temps pourra survivre l’humanité dans ce vaisseau où les passagers s’évertuent sans s’en rendre compte à détruire l’ensemble de son équipage et sans lequel elle ne pourra survivre…
Remarquablement bien écrit et illustré par ses propres expériences de piraterie, avec Earthforce, Paul Watson invite le plus grand nombre à rejoindre le rang des éco-guerriers.  « Les militants écologistes sont peut-être pénibles et chiants pour les autorités en place aujourd’hui mais pour lesquelles à venir, nous serons des ancêtres respectés ! »

Earthforce pour protéger notre Vaisseau terre….

Comme dans tout vaisseau spatial, la Terre transporte un équipage et des passagers. Nous, humains, ne sommes que d’humbles passagers. Nous avons tendance à oublier la présence de ce système irremplaçable de maintien de la vie dans le vaisseau que nous occupons confortablement.  Au point, d’en détruire tout l’équipage : les bactéries, les algues, le plancton, les arbres, les plantes, les vers, les abeilles, les fourmis, les scarabées, les poissons. Ils sont l’équipage irremplaçable du vaisseau Terre qui nous nourrit et nous apporte ce qui nous est vital. En échange, nous les éliminons, les détruisons, les conduisons à l’extinction dans la plus grande indifférence, sans le moindre remords ou sentiment de culpabilité. Ils sont insignifiants à nos yeux, sans importance.
En réalité, ils valent bien plus que nous. Nous avons besoin d’eux pour survivre mais eux n’ont pas besoin de nous. La vérité est que nous existons uniquement grâce à la présence de milliards de créatures de millions d’espèces différentes. Un monde sans vers ou sans ne serait-ce qu’une poignée d’espèces de bactéries serait un monde sans hommes. Un trillion de bactéries vivent à l’intérieur et à la surface de notre corps, pesant à elles toutes près d’un kilo et sont aussi importantes que le sont nos yeux et notre peau.
Tout est relié. Nous sommes des Terriens qui vivent sur une planète Océan. Le terme « Terrien » comprend la moindre espèce qui occupe cette magnifique sphère bleue et blanche, ce fantastique navire de vie qui resplendit comme un joyau dans le système solaire, traversant à toute vitesse une vaste galaxie de cent milliards d’étoiles.
Combien de temps l’humanité pourra survivre dans un vaisseau où des passagers cruels visent à anéantir l’ensemble de l’équipage du vaisseau Terre ? »
Laurence de Vestel – Septembre 2015 – © Oltome.com

Oltome - Biographie - Paul Watson Paul Watson est né le 2 décembre 1950 dans l’Ontario, Canada. Depuis l’âge de 10 ans, il a choisi l’engagement total pour la défense de l’environnement. Il a été le co-fondateur de l’association Greenpeace en 1971, dont il était le « matricule OO7 ». Cependant, comme il préfère mener des actions plus efficaces, il mené des actions véritablement « coups de poings ».  En 1977, il fonde la Sea Shepherd. Sea Sheperd est  une ONG de défense de l’océan, organisée sur un modus operandi basé sur l’intervention directe, efficace, spectaculaire et donc médiatique. La Sea Shepherd est aujourd’hui l’organisation de défense des océans la plus activiste au monde ! Elle se bat contre la pêche illégale, le massacre des baleines, requins, dauphins, thons, tortues, phoques… Aujourd'hui, elle est représentée dans plus de 30 pays. Son organisation repose sur la force vive de milliers de volontaires issus de plus d’une vingtaine de nationalités, aux âges et profils variés, tous mus par la volonté de rejoindre cette flotte dédiée à la protection de la vie en mer.  Sa mission : alerter l’opinion publique et les médias sur la pêche illégale et industrielle, la pollution, le changement climatique.  Et il y a urgence : « Si les océans meurent, nous mourrons », nous prévient Paul Watson.  A ce jour, des milliers d'activistes écologiques sont assassinés… Il est l'auteur de plusieurs livres, dont "Earthforce, manuel de l'éco-guerrier" publié chez Actes Sud en 2015, et à la veille de la COP 21, "Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons" et dont la biographie a été racontée par Lamya Essemlali "Capitaine Paul Watson, entretien avec un pirate" parue en 2012 Il a également répondu à une interview écrite à Oltome ! Trop sympa ! https://www.oltome.com/paul-watson-a-ecrit-a-oltome/
Elephant Oltome

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